Samedi 2 octobre
Le Ballet Preljocaj G.U.I.D. (Groupe Urbain d'Intervention Dansée)
Ce samedi 2 octobre, les spectateurs avaient répondu présents !
Ce samedi 2 octobre, les spectateurs avaient répondu présents !
Une chanteuse de tango, un musicien comédien à la contrebasse et au bandonéon
Une chanteuse de tango, un musicien comédien à la contrebasse et au bandonéon : une histoire qui nous entraîne des débuts du tango à sa rencontre avec les villages juifs des pays de l’Est (shtetl), à son enfermement dans les ghettos, à sa survie aux camps de la mort, à son immigration en Amérique et à ses heures de gloire et de détresse en Amérique du Sud. La grande saga du tango yiddish sera chantée, dansée et jouée par nos deux personnages : le Tango et le Musicien.
Avec Judit Maian et Alain Territo
Metteur en scène : Isabelle Starkier
Auteurs : Judit Maian et Isabelle Starkier
Dans les années 70. Un homme et une femme se rencontrent dans un compartiment de train, filmé en direct.
Le voyage va durer une heure.
Le voyage va durer dix ans.
La pièce donne l’impression d’une continuité dialoguée, mais à chaque fois que le train passe dans un tunnel, le récit connaît une ellipse temporelle, pour retrouver le même couple à un autre moment de sa vie.
Ils sont issus de deux milieux sociaux opposés et leur histoire d’amour ressemble à une révolution ratée.
Ce voyage en train se situe dans un espace indéterminé et mouvant entre Paris et une petite ville de province. Il raconte aussi la traversée de paysages mineurs, de paysages qu’on oublie trop souvent de contempler.
Distribution
Texte, mise en scène et scénographie : Marc Lainé
Avec: Vladislav Galard, Adeline Guillot, Vincent Ségal et trois caméras motorisées
Musique : Vincent Ségal
Lumière : Kevin Briard
Son : Clément Rousseaux
Vidéo : Baptiste Klein
Costumes : Dominique Fournier
Collaboration à la scénographie : Stephan Zimmerli
Construction décor : Act'
Le spectacle sera créé le 21 septembre 2021 à La Salle, Valaurie en partenariat avec La Maison de La Tour
Production
Production: La Comédie de Valence, centre dramatique national Drôme-Ardèche (en cours)
Durée : 1h10 - Tout public
Elégante, sophistiquée ou vitaminée, la musique est servie corps et âme par la voix de Professor RoCKiNG-CHaiR (chant, guitare, banjo), les improvisations flambloyantes et enchantées de Benoît Baud (ornithophile saxophone) le swing profond de Stéphane Ballouhey (contrebasse).
Une pochette surprise truffée de vielles chansons et autres antiquités du jazz, du blues et de la musique populaire du 20ème siècle. Originalité du son où conversent tradition et modernité, élégance des formes et vitamine des interprètes, ROCKING CHAIR TRIO captive un public inter-générationnel, connaisseur, néophyte, mélomane ou danseur. Le beau linge est en de bonnes mains. Jimmy Hendrix, Cole Porter, Nat King Cole, Fats Waller, Chuck Berry, Duke Ellington ou Jack Teegarden en vrac dans la machine à swinguer, sans soucis de couleur, de genre ou d’époque !
http://profrockingchair.wixsite.com/rockingchair
Tout public
Docere, Delectare, Movere
enseigner, charmer, émouvoir
Porté par cette maxime de Cicéron, l'ensemble la Française cherche à transmettre sa connaissance et son goût pour l'art rocaille : art méconnu, parfois controversé et pourtant fascinant. La sensibilité, la grâce et la fantaisie de ce courant qui apparaît à la fin du baroque français, séduisent l'ensemble de musique de chambre mené par la flûtiste et architecte Aude Lestienne. Depuis 2013, la Française explore cette période et développe des programmes singuliers et audacieux. Programmes purement musicaux autour d'oeuvres ou compositeurs oubliés mais aussi programmes pluridisciplinaires : la littérature, la danse ou encore l'architecture étant autant de sources d’inspiration pour la création de spectacles qui transportent le public dans "l'univers" rocaille.
IMRAMA explore les vastes territoires folk en mêlant chansons, compositions et mélodies d'inspirations nord-américaines et traditionnelles irlandaises. Faisant une place importante aux bourdons, la voix et les cordes se retrouvent dans une
ballade musicale, harmonieuse et directe.
Pierre-Josquin Goisbaut : Chant, guitare, banjo, dulcimer, harmonica
François Boudet : Contrebasse, Uilleann pipes, flûtes
Pierre-Josquin Goisbault joue de la musique traditionnelle depuis de nombreuses années et a toujours composé, en parallèle de ses diverses formations. Pétrie de sonorités nord-américaines, de pop anglo-saxonne et influencée par Planxty, Paul Brady ou Marc Robine, son approche de la chanson est naturellement folk et intimiste
François Boudet : Attiré par les musiques populaires et la chanson française, il accompagne des chanteurs aux styles et répertoires variés (Brassens, Renaud, composition,…) se produisant dans les cafés concert et les festivals. Il participe depuis à de nombreux projets et albums.
Depuis leur passage en 2011 « Au coin du feu » à la Maison de la tour, ils ont sillonné le Sud de la France et ont affiné leur musique avec bonheur et exaltation, rencontrant partout un succès allant crescendo.
Ça vous parait un peu pauvre, juste une contrebasse et une voix ?
Détrompez-vous, vous serez surpris d’entendre ce que Ben tire de sa « Grand-mère » : il la pince, la frotte, l’égratigne, tape même dessus parfois, elle se laisse faire... et c’est beau !
Quant à la voix de Tess, elle est précise, mélodieuse, infiniment touchante avec son registre étendu et ce voile imperceptible des vraies chanteuses de blues et de jazz : un régal !
Leur répertoire ? Éclectique, de la très bonne chanson française aux grands succès anglo-saxons, toutes nos musiques préférées mais renouvelées, transfigurées par des arrangements pleins d’humour, de finesse et de sensibilité.
Pour fêter leurs retrouvailles avec Valaurie, un village qui leur tient spécialement à cœur, ils nous offrent une contrebasse de plus. Olivier Lalauze, viendra allègrement saupoudrer leur répertoire de jazz et de classique, ajoutant pour notre plus grand plaisir une dimension des plus réjouissante.
Un moment de pur plaisir à ne rater sous aucun prétexte !
Estelle Inzani : Voix
Benoît Rapetti : Contrebasse, voix, looping
Olivier Lalauze : Contrebasse
Johan Genin-Brandt, baryton – Agnès Moulin, flûte traversière, flûte à bec, whistle, harpe celtique – Yunus Ornek, guitare, laud, guitare à archet, percussions
Le point de départ de ce programme était les canti greci salentini, des chants dont les racines musicales se trouvent en Italie, mais qui sont chantées en grec par la population grecque installée depuis des siècles dans le Salento, la région située au sud de l’Apulie, sur la péninsule à l’extrême sud-est de l’Italie (le talon de la botte). Ce fascinant mélange des cultures sud-italienne et grecque nous a incités à entreprendre un voyage de découverte musicale à travers l’espace méditerranéen, et de partir à la recherche d'autres passerelles. Notre voyage nous a menés de l’Italie méridionale vers l’est, en Grèce, et de là dans les Balkans, puis enfin, vers l’ouest, en Corse et Sicile.
Suivez le chemin tracé au travers des sources réveillées par "I Sentieri" avec, dans ces contrées de métissage, la ligne de partage des eaux entre savant et populaire, traditionnel et contemporain. Et plus encore par cette liberté dont se joue l’ensemble, pour le plus grand bonheur du public, laissant la part belle à l’improvisation, à l’imprévu, à la rencontre, en un mot : à la vie.
"La mer ne sépare pas les cultures, elle les réunit..."
La Messe de l’Athée
Le célèbre chirurgien Desplein de l’Hôtel-Dieu revendique un athéisme intraitable. Pourtant, Horace Bianchon, jeune interne que Desplein a pris sous son aile, le surprend à genoux assistant à la messe à St Sulpice. Intrigué par ce paradoxe si peu en rapport avec la réputation bien établie de son maître, Bianchon mène l’enquête pour découvrir le secret de Desplein.
Cette nouvelle que Balzac affirmait avoir conçue et écrite en une seule nuit paraît en 1836.
Peu connue et peu lue, La Messe de l’Athée dévoile un Balzac inédit, qui trace un portrait exemplaire de la bonté, de la gratitude et de la fidélité, mais aussi de la tolérance.
Le Chef d’Œuvre inconnu
Un peintre, Frenhofer, personnage plein de mystère à la recherche de la beauté absolue, qui a côtoyé les plus grands maîtres du monde met la touche dans le plus grand secret à un mystérieux « chef d’œuvre »….
Ce conte « fantastique » à la manière d’Hoffmann est aussi une méditation sur le pouvoir de l’esprit dans le domaine de l’art.
Durée 1h30
Intimement liée à la raison et régnant en maître sur l’histoire de l’art, la vue est le plus royal de tous les sens. En quoi être privé de cette faculté change-t-il donc notre rapport au monde, a fortiori dans une société contemporaine saturée d’images ?
Telle est la question que s’est posée Lorraine de Sagazan, aux côtés de l’auteur Guillaume Poix et du comédien Romain Cottard. Pour cette nouvelle création, ils ont mené une enquête auprès de personnes non-voyantes et mal-voyantes de la région Drôme-Ardèche, leur demandant de raconter leurs souvenirs d’un spectacle qui les avait particulièrement marqués.
S’aventurant sur le chemin tortueux de la mémoire, La Vie invisible se présente d’abord comme la reconstitution, à partir de réminiscences lacunaires, d’une pièce inconnue. Au fur et à mesure, un jeu avec le public s’amorce, le maintenant en état d’alerte: enchaînant les retournements de situations, l’intrigue ne cesse de balayer les certitudes trop vite acquises et de reconfigurer ce que l’on croit voir. Il s’agit bien, ici, d’inquiéter la perception.
Peut-on jamais être sûr de comprendre, alors que nous avons une appréhension si parcellaire de la réalité? Peut-on compter sur sa mémoire alors que nous n’avons de cesse de réécrire notre passé? S’embarquer à l’aveugle est aussi une manière d’apprendre à voir autrement.
Texte: Guillaume Poix, à partir de témoignages de personnes non et mal-voyantes
Conception et mise en scène: Lorraine de Sagazan
Collaboration artistique et dramaturgie: Romain Cottard
Avec: Romain Cottard, Chloé Olivères et Thierry Sabatier
Spectacle créé le 22 septembre 2020 à La Parenthèse de Saint-Jean-en-Royans, dans le cadre de la Comédie itinérante
Production: La Comédie de Valence, Centre dramatique national Drôme-Ardèche; La Brèche
Coproduction: Théâtre de la Ville–Paris
Accueil en résidence: Mairie de Saint-Jean-en-Royans
Remerciements à Fabrice Berraud, Béatrice da Silva, Sylvie Giraud, Enzo Hortal, Béatrice Krekdjian, Chantal Lamalle, Jacqueline Lingois, Joëlle Louchard, Gisèle Mariller, Élise Migayrou, Gilbert Montagne, Michel Pejac, Thérèse Pont, Korridwen Quaegebeur, Didier Reaume, Thierry Sabatier, Lucette Seigle, Augustin Tallard, Romain Zenasni
Durée : environ 1h
La projection sera sujivie d'un débat
Dans le Forez, Claudette, 75 ans, et ses voisins paysans comme elle, sentent bien que la société de consommation les ignore tout en grignotant ce qui leur reste de patrimoine et de savoir-faire.
« SANS ADIEU » est la magnifique peinture d’une humanité debout. Ils résistent, avec panache, avec humour, avec rage jusqu’à la mort qui viendra les arracher à cette vie pour laquelle ils se battent.
La compagnie Pirénopolis s’empare avec brio du texte de Molière. Drague, télé-réalité et, bien sûr, ridicule se mêlent dans cette adaptation hilarante qui parlera de notre époque et de ce monde de façade. Une proposition jubilatoire, qui ne manquera pas de faire réfléchir les spectateurs !
À travers le prisme de la télévision, Stephan Pastor et Cathy Ruiz décuplent les apparitions pour jouer avec la place du spectateur et avec le culte du paraître. Étonnamment actuelle et cinglante, la farce de Molière «Les Précieuses Ridicules» est proposée ici dans une forme audacieuse : 2 comédiens, 10 personnages, des smartphones, un écran télé, une table multifonctions !
Nous voici dans une émission de télé-réalité, « Le Grand Bureau des Merveilles » : il y est proposé à des filles de la petite bourgeoisie provinciale d’habiter un temps à Paris pour rencontrer des hommes de la jeunesse dorée.
Après un premier entretien, messieurs La Grange et Du Croisy, repoussés par les deux participantes, obtiennent par les présentateurs de l’émission une deuxième chance. Ces derniers inventent alors un stratagème dans lequel les filles seront piégées…
Coproduction : La Tribu, le spectacle vivant en PACA à destination du jeune public : Théâtre Durance – Château-Arnoux/Saint-Auban, Théâtre de Grasse, Pôle JeunePublic-TPM, Scènes et Cinés Ouest Provence, Théâtre du Briançonnais, Théâtre Massalia.
La Cie Pirenopolis est soutenue par le Conseil Départemental 13 et la Ville de Marseille.
Soutien à la production : La Distillerie «Place aux Cies».
Coproduit par le Pôle Arts de la Scène – Friche la Belle de Mai.
D’après « Les précieuses ridicules » de Molière
Adaptation, mise en scène et jeu : Cathy Ruiz et Stephan Pastor
Réalisation multimédia et conception du dispositif vidéo : Renaud Vercey
Création lumière : Christophe Bruyas
Création costumes : Christian Burle
Construction éléments scénographiques : Téo Ruiz Bourgeois et Nicolas Bo
Durée : 1h
avec Francisco Cabello (bandonéon, clarinette basse et chant) - Bruno Martins (contrebasse, ukulélé et chant) et Karine Quintana (accordéon, accordina et chant)
Ils sont deux, ils sont trois. Deux ou trois… ils aiment être trois, alors finalement ils ont décidé d’être trois, parce qu’à trois c’est vraiment mieux…Ils sont heureux d’être ensemble et heureux de vous voir heureux quand ils jouent. Pourtant le bonheur c’est pas gagné, mais ça ne tient pas à grand-chose ! quelques notes suffisent. Alors ils les jouent avec le cœur. Voilà de nombreuses années qu’ils se croisent, et à chaque fois, c’est avec beaucoup de plaisir. Ils ont en commun leur amour des textes bien faits, alors quoi de plus naturel que de s’adresser à un ami auteur, pour travailler sur un répertoire commun ? Le choix de revenir sur les textes de Jean-Pierre Siméon se fait après plusieurs journées de lectures autour d’une table, et bien sûr avec l’accord de ce dernier, ravi de s’entendre « chanté » à nouveau.
Si ça leur donne de l’émoi, pourquoi les émotions ne vous traverseraient-elles pas ? C’est à la fois, drôle, sérieux, triste et engagé.
Leur répertoire s’articule autour de la création. Des textes peu voire jamais utilisés, des musiques inédites composées par les musiciens du p’tit collectif, et pour certaines par des amis et complices musiciens qui ne font qu’apporter de l’eau au moulin de leur imagination. Mille merci donc à ceux-là.
En cette période de mondialisation et d’ultra-libéralisme, dans nos sociétés occidentales, ce n’est pas seulement le monde du travail qui a changé, mais aussi “sa” langue…
Et alors que l’ouvrier ou l’artisan d’hier a disparu –ou a été effacé par le rouleau compresseur du capitalisme – l’ultra-libéralisme a imposé ses codes et son vocabulaire…
Un vocabulaire de manager afin de mieux manager l’être humain…
En cette période où la précarité fait rage et où bon nombre de gouvernants, ici ou là, se penchent sur la refonte du monde du travail, « Le travail, c’est la santé ! » résonne comme une farce sur ce drôle de monde devenu impitoyable…
’est avant tout une comédie. Une comédie tragique peut-être où l’on rit parfois jaune tant le sujet est d’actualité. Le spectacle questionne le monde du travail à travers le pouvoir, la hiérarchie, le rapport dominant/dominé,
écideur/exécutant, homme/femme…
Production Cie du Désordre
En coproduction avec La Fabrique/Scène conventionnée de Guéret & Les Nuits de L’Enclave/Valréas
Texte & Mise en scène Filip Forgeau
Avec Cécile Flahaut, Soizic Gourvil & Filip Forgeau
Durée : 1h15
De par sa forme, de par le succès qu’elle a rencontré, absolument partout où elle a été jouée, La Contrebasse est un exemple magnifique -et rarissime- de théâtre populaire contemporain.
L’humour est omniprésent pour dire le désespoir du contrebassiste. Pour dire la tristesse de son existence et le pathétique de sa condition…L’homme est drôle et infiniment touchant…
Au travers de toute une réflexion sur l’art, sur l’histoire de la musique classique, sur le fonctionnement cloisonné de l’orchestre, au travers de son amour pour une chanteuse d’opéra, qu’il sait qu’il ne pourra jamais atteindre, il y a du tragique et de la lutte des classes qui s’expriment dans ce texte. Le personnage se révolte et se débat, cherche des moyens d’exister malgré tout, d’avoir lui aussi « son heure de gloire », même si ce court moment d’existence et de visibilité, risque de signer sa perte définitive
Le Cabaret vintage Saint-Germain du Caire du collectif Un moment de bonheur, c'est d'abord leur bonheur à eux, celui d'être ensemble, et de chanter de concert ces époustouflantes années 50. C'est exubérant, c'est fou, c'est drôle, c'est poétique, ça roucoule et ça swingue. On voyage, de Paris au Caire et du Caire à Paris, en de fulgurants allers-retours sans empreinte carbone. Très vite, leur moment de bonheur devient le nôtre. Et mine de rien, le bonheur, ça fait du bien !
Mamia Chérif et Marie-Pierre Lafont, chant
Marc-Henri Boisse, voix
Dominique Bouchery, accordéon, clarinettes et chant
Rahim Hamlaoui, percussions et chant
Gilles Pausanias, piano
Tarak Ferreri, régisseur
Des accents de St Germain-des-Prés aux influences du pourtour méditérranéen. De quoi nous faire voyager…
Vous êtes allés au bal, vous aimez danser ? Territoire dansé vous propose sous une forme innovante plus de 80 capsules sonores enregistrées autour des danses de bal et des lieux de rassemblement pour danser sur le Territoire de la Drôme, de la dernière guerre à nos jours, toutes issues de rencontres avec des danseurs ou d’enregistrements de pratiques de danses de bals.
Pour écouter ces témoignages, échanger, rejoignez les auteurs du projet Caroline Fontana et Laurence Cuny, le sociologue et danseur Christophe Apprill, et le metteur en scène de l’Age du slow Thomas Guibaud-Bataille
la Salle Lucie Aubrac de 18h à 19h (sur réservation)
« Venez avec votre smartphone. Pour une fois non seulement il est le bienvenu mais vous aurez à l’utiliser »
Rituel que même les plus maladroits osaient et les plus timides espéraient, antichambre du premier baiser, dernier rempart avant conclusion... le slow n’est plus. La mode a semble-t-il eu raison de ces quelques minutes de corps-à-corps, certes pas toujours récompensées, auxquelles Sophie Marceau doit tant – et réciproquement. Mais à part les chaussures, qui s’en réjouira ? Surtout pas Maya Boquet et Thomas Guillaud-Bataille qui, dans leur voyage en nostalgie, étudient le phénomène sous toutes ses coutures : historiques, sociologiques, anthropologiques, sentimentales... Du théâtre musical et documentaire – avec boule à facettes – qui fera de la scène une véritable piste de danse... alors, prêt pour un dernier slow ?
Texte et recherche documentaire Thomas Guillaud-Bataille
Mise en scène Maya Boquet et Thomas Guillaud-Bataille
Avec Véronique Ruggia Saura et Benoit Randaxhe
Son Ronan Mansard
Archive INA, Le Pathétique de Monica Fantini, extrait de l’émission La vie comme elle va
Niaramy Trio compose sa musique et revisite des traditionnels de la culture mandingue (Afrique de l'ouest).
Moussa Dembélé est originaire du Burkina Faso, issu d'une famille de musiciens, il perpétue la musique traditionnelle mandingue. Il est aujourd'hui un balafoniste reconnu et aussi à l'aise aux percussions et au N'Goni.
La guitare aux influences Blues-Rock-Jazz, retrouve ses racines évidentes avec la musique traditionnelle africaine, nuancée par le balafon et les percussions qui balancent une rythmique incitant à la danse. Les chants en Dioula et les mélodies révèlent toute la chaleur et la profondeur de la musique traditionnelle du Burkina Faso.
Moussa Dembélé : Chant, Balafon, N'Goni, percussions.
Félix Moronnoz : Percussions, Chant.
Etienne Cédileau : Guitare, Chant.
Née à Alger en 1937 de père et mère inconnus, elle est adoptée par un colonel de l’armée française à 2 ans. Brillante élève à Aix-en-Provence à 10 ans, on la retrouve à Marseille 5 ans plus tard en maison de redressement. Prostituée à Paris à 16 ans elle est condamnée pour vol à main armée à 18. Elle s’évade à 20 ans et se marie à 22. Grand amour. À 27 ans elle est autrice de romans à succès : La Cavale, L’Astragale, La Traversière. Albertine Sarrazin meurt à 30 ans d’une opération mal préparée. Le désir de porter sur la scène l’histoire de ce météore de la littérature française est né d’une rencontre entre Julie Rossello Rochet du Collectif artistique et la formidable comédienne Nelly Pulicani. Ensemble, accompagnées de Lucie Rébéré pour la mise en scène, elles nous conduisent, entre ombre et lumière, dans un voyage d’amour, à mort, pour la liberté.
Distribution
Texte Julie Rossello Rochet Jeu Nelly Pulicani Lumière Pierre Langlois Costumes Floriane Gaudin |
Mise en scène Lucie Rébéré Scénographie Amandine Livet Son Clément Rousseaux Régie générale Sylvain Brunat |
Durée : 1h30 – Public à partir de 14 ans
Récit d’un voyage en Inde : Sur le chemin des racines, de la Provence au Rajasthan, de Marseille à Jaipur, les conteneurs marqués « Made in France » sont mélangés à ceux estampillés “Made in India” et, sur les ports de l'enfance, malles de souvenirs, douane intemporelle, histoire familiale, cargaison émotionnelle chargée et déchargée... bref, deux pays à rassembler dans un territoire intérieur. Un spectacle coloré et intimiste, entre humour et émotion, un voyage au bout du monde comme au fond de soi, un conte théâtral qui vous transportera en Inde plus facilement qu’un avion, et sans décalage horaire ! (présenté en Off à Avignon en 2018)
Projection du film, suivi d'un échange artistes/public + intermède musical
Eric Longsworth a marché 400 kilomètres sur le sentier des Huguenots, son violoncelle comme sac à dos. De Poët-Laval dans la Drôme jusqu’à Genève en Suisse, après 20 à 30 km de marche par jour, il animait chaque soir une rencontre musicale à laquelle il invitait d’autres artistes et personnes de tous horizons à le rejoindre pour partager un moment de musique, d’échanges et de témoignages.
La musique comme moyen d’explorer le monde, un langage universel qui permet le dialogue et la rencontre au-delà de toute frontière. Une aventure artistique et humaniste, qui vient en écho avec la situation critique des personnes réfugiées arrivant aujourd’hui en Europe, et avec l’histoire des protestants français obligés, eux aussi de quitter leur pays, il y a 300 ans. Un appel aux valeurs de partage, de rencontre et d’accueil.
Romain Saudubois a accompagné Eric Longsworth, sur les 400 kilomètres, caméra à l’épaule.
À la recherche d’un père effacé
Depuis sa naissance, le quotidien de Sofia est partagé par sa mère sur les réseaux sociaux. Elle est adolescente lorsqu’elle prend conscience que, parmi les milliers de photographies de son intimité d’enfant jetée en pâture sur la place publique, l’une est unique. La seule de son père qui n’ait pas été effacée. Son visage s’y détache sur l’océan. C’est là, pense-t-elle, qu’elle pourra le retrouver. Par une nuit d’hiver, elle convainc Lyne de l’accompagner dans sa fugue. Lyne est aussi maladroite et réservée que Sofia est expansive et déterminée. Mais toutes deux rêvent d’une autre vie. Le soir du départ, elles ratent le dernier bus. C’est le début d’une nuit de confidences…
Digital natives a rencontré un beau succès familial en Comédie itinérante dans la mise en scène d’Eugen Jebeleanu.
Le texte de cette Controverse de Yann Verburgh sera publié à l’automne.
Texte Yann Verburgh
Mise en scène Eugen Jebeleanu
Avec Adèle Gascuel, Adèle Grasset
Et la voix de Gautier Boxebeld
Lumière Nicolas Diaz
Son et vidéo Clément Rousseaux
Costumes Dominique Fournier
Lecture théâtralisée dans une mise en scène de Valérie Béal, texte intégral dit par Joëlle Omont ponctué de pauses musicales. Bernard Boudet est le musicien qui accompagne ce récit
L’homme semence est l’un de ces écrits au destin extraordinaire. Ecrit par une mystérieuse Violette Ailhaud en 1919, il a été transmis de générations en générations jusqu’à l’une des descendantes de la fameuse Violette… en 1952. A cette date, comme le stipulait le testament de l’auteure, le texte a été lu, les mots ont été découverts pour la première fois et, un jour, le livre a été édité (en 2006 aux Editions Parole).
Violette Ailhaud y raconte comment son village des Basses-Alpes (aujourd’hui Alpes de Haute-Provence) a été privé de tous ses hommes en 1851 suite à la répression du soulèvement républicain par les troupes de Napoléon III. Si le pays a peu réagi au coup d’état, la Provence et ses marges se sont révoltées. Les hommes sont arrêtés, emprisonnés, déportés. Les femmes, restées seules avec les enfants à nourrir, les bêtes à soigner et les champs à cultiver, s’organisent et passent un pacte pour faire triompher la vie.
L’Impromptu Théâtre de Jaujac, association de théâtre amateur affiliée à la FNCTA, propose l’interprétation théâtralisée de cette œuvre.
Dans une mise en scène de Valérie Béal, le texte intégral dit par la comédienne Joëlle Omont est ponctué de pauses musicales. Bernard Boudet, musicien qui construit lui-même ses instruments, accompagne ce récit lumineux : contrebasse, violon et clavirinette viennent dialoguer avec les mots poignants et poétiques de l’auteur.
Le spectacle qui dure environ 1h est mis en lumière par Stéphane Sergent.
Ce spectacle s'inscrit dans une programmation liée aux commémorations du Centenaire de l'Armistice de la Grande Guerre.
Le public est invité à venir dès 16 h pour (re)découvrir les oeuvres photographiques d'Olivier Hézard (réalisées en résidence au Cube)
Valerie Loomer : théorbe, chitariglia et cistre , Gédéon Richard : chant, tambourina et castagnettes
Duo vocal et instrumental qui propose un voyage dans la musique baroque : chants du languedocien Estienne Moulinié, monodies de Claudio Monteverdi, tarentelles napolitaines, compositions de l’Espagnol Gaspar Sanz…accompagnés par des instruments anciens : tambourina, castagnettes, théorbe, chitariglia et cistre qui transportent l’auditoire dans l’espace mais surtout dans le temps…
« D’un avis unanime, ce fut une soirée magnifique; le chant et les instruments anciens s’associent pour créer une ouverture sur le 17ème que l’on connaît très peu ». Association Granoise Art et Patrimoine (26), 5 février 2016
« Beaucoup ont découvert avec émotion et parfois émerveillement ce monde du baroque… Heureusement, votre talent n’exclut pas l’humour ! Bravo et merci. » Graulhet (81), le 10/11/2017
Naissance d’une langue
Marie Payen a le goût des expériences extrêmes. Dans Je brûle, son spectacle précédent, elle produisait un récit improvisé différent à chaque représentation. C’était captivant. Au point de susciter cette irrépressible envie de partager avec vous sa nouvelle création. « Je voudrais écrire un spectacle dont la proposition pourrait être : faire naître une langue entre les langues. Si la vie est, par définition, mouvement, quel poème pourrait s’écrire dans ce mouvement même de la parole-langue perdue entre les continents, les cultures, le soleil et la pluie, le sud et le nord, l’horreur de la mort et la puissance de vie. Je vais collecter auprès d’Abdou, de Haben, de Mouheydin, et d’autres, des récits dans leur langue maternelle, je vais leur demander de m’apprendre, eux à qui on tente de toutes nos forces d’apprendre le français, des mots et des sons inconnus de moi, renverser la vapeur, perdre mon Nord pour me tremper dans leur Sud, et puis me lancer dans l’écriture de ce récit polyvoque du présent (qui n’existe pas) du Monde (qui n’existe pas). Tout embrouiller, tout confondre. Et tout chanter. »
Marie Payen
Un spectacle imaginé, conçu par et avec Marie Payen
En étroite collaboration avec Leila Adham
Création son Jean-Damien Ratel
Création lumière Hervé Audibert
Musicien (en cours)
Production déléguée Centre dramatique national de Normandie-Rouen
Coproduction Compagnie un+un+ (production en cours)
Un comédien déclame son texte sur scène lorsque son partenaire le met en joue lui laissant 3295 mots avant de le tuer… Improvisation ou machination diabolique d’un dangereux psychopathe ?
La victime, entre doute et peur, redouble d’efforts et d’imagination pour sortir de cette situation.
Courant après le temps, les mots deviennent une arme.
« Mise à mots » est une comédie dramatique qui interroge sur le sens qu’on donne à chacun de nos actes et le temps qu’il nous reste à vivre. La victime, tout comme le spectateur, est menée par le fil des mots entre rire et tension, telle une marionnette.
Gérald Gruhn est un auteur rare !... c’est un tueur. Ses armes, ce sont les mots, de véritables machines de guerre pour livrer des batailles humanistes contre la vulgarité et la bêtise.
Qu’est-ce qui, dans l’enfance, forge l’aspiration et amène la création ? Comment se dessine une vocation ? Ce sont ces questions, par le prisme des œuvres de Marcel Proust, Romain Gary, Paul Valéry ou Arthur Rimbaud que Robin Renucci souhaite faire entendre. Se dessine en effet dans les écrits de ces quatre grands auteurs la manière dont l’ennui, les contraintes mais aussi les passions, les rêveries qui ont caractérisé leurs toutes premières années ont été terreaux de vocation. Par la dynamique du rapprochement des œuvres et le dialogue avec le piano de Nicolas Stavy, Robin Renucci donnera à voir, au-delà de l’art du détail, ces sensations minutieusement observées et exprimées qui inviteront le spectateur à explorer sa propre enfance comme mise à l’œuvre de son humanité.
Recueil de textes de Romain Gary, Marcel Proust, Arthur Rimbaud et Paul Valéry
Mise en scène Robin Renucci
Musique César Franck, Sergueï Rachmaninov, Franz Schubert, Robert Schumann, Alexandre Scriabine, Piotr Ilitch Tchaïkovski
Avec Robin Renucci et Nicolas Stavy au piano
Collaboration artistique Nicolas Kerszenbaum
Production Les Tréteaux de France – CDN
Coproduction : Festival d’Avignon / le spectacle a été créé le 7 juillet 2017 au Festival d’Avignon
Laissez-vous conduire par cette bande d’enfants terribles dans les rues de la Naples du XVIIe, dans les allées pleines de charme des villages animés des Pouilles, à l’extrême Sud de l’Italie, sur les chemins pittoresques de l’île de beauté, la Corse, terre de contraste et de caractère, ou bien encore autour des lacs et des forêts d’Irlande et de Bretagne. I Sentieri revisite pour vous le répertoire de la musique ancienne ou traditionnelle et mettent en place des ponts entre des genres parfois opposés mais qui n’ont eu de cesse de se nourrir les uns les autres. Il ne s’agit pas de restituer un répertoire figé par le temps, mais bien de le partager en se l’appropriant, et le parant des couleurs d’aujourd’hui.
Johan GENIN-BRANDT, voix (baryton)
Agnès MOULIN, flûte traversière, flûte à bec, whistle, harpe celtique
Yunus ORNEK, guitare, laud, guitare à archet, percussions
D’abord, il y a lui, Claude. Bon ouvrier, capable, intelligent, travailleur, aimant. Très aimant même, envers sa femme – sa maîtresse, soyons exacts – et son enfant. Une fille, un garçon, l’histoire ne le dit pas. Mais poursuivons. L’ouvrage manque, c’est l’hiver, Claude vole.
Pour mettre un peu de feu dans le foyer, un peu de pain sur la table. Quoi qu’il vola, la sentence fut celle-là : trois jours de pain et de feu pour la femme et l’enfant.
L’histoire commence ici. À Clairvaux où il est emprisonné. C’est ici qu’interviennent les autres. Le directeur de l’atelier, qui lui raconte volontiers que sa femme s’est faite fille publique. Que son enfant, on ne sait pas. Puis il y a Albin, l’ami si cher, celui qui rend acceptable l’espace exigu des quatre murs. Et les autres. Les prisonniers, sur lesquels l’aura de Claude est si grande. Ceux qui l’écoutent et ne le contestent pas.
Revenons à Claude. Claude Gueux. Qui de détenu modèle condamné pour un vol mineur finira la tête tranchée pour le meurtre du fonctionnaire qui un jour décida de le séparer de son ami.
Quand le destin s’emmêle… Que s’est-il passé ? Qu’est-il arrivé à cet homme au si fort charisme, cet homme intelligent et doux, celui que les prisonniers les plus durs écoutent et respectent. Celui dont on ne remet pas en cause le jugement ni la décision. Celui qui a volontairement choisi d’appliquer sa justice au prix consenti de sa propre vie.
C’est cette rupture, ce glissement, qui va être raconté ici. Un glissement né du harcèlement d’un homme tenu sous le pouvoir d’un autre. D’un quotidien rendu plus dur encore par l’arbitraire et les tracasseries qui peu à peu prennent une dimension obsessionnelle dans l’esprit du prisonnier à qui l’on ôte le peu de repères qui lui restaient.
Davantage que le pamphlet contre la peine de mort, c’est la dénonciation de l’univers carcéral, l’exhortation à l’éducation du peuple plutôt qu’à la répression qui habitent ce texte écrit par Victor Hugo en 1834 juste après la parution du « Dernier jours d’un condamné », c’est le lent glissement vers une personnalité nouvelle née de l’enfermement qui intéresse ici le conteur. Prisonnier de quatre murs, harcelé, dépouillé de ce qui lui tient le plus à cœur mais aussi prisonnier de son image, une image forgée entre ces murs, Claude ira jusqu’au bout.
Parmi les textes qui ont habité mon enfance, j’ai choisi la Tarasque, le Drac, Jehan de l’Ours et une farce paysanne pleine d’humour et de fraîcheur. Un univers orné de locutions provençales qui surgissent dans les récits : des bouquets de sonorités dont le sens mérité un détour. La parole provençale est faite de lumière et ses héros parviennent toujours à retrouver la joie, parfois un sourire du destin, sans jamais manquer de dignité.
>« Le cœur de mes spectacles sera toujours le travail du conteur, avec sa légèreté. Je questionne cependant volontiers l’apport de la musique, celui des images, animées ou non, j’interroge la convention théâtrale et raconte en d’autres langues que la langue française. »
La Maison nous fait découvrir un visage méconnu de Marguerite Duras : elle y chante les louanges du travail domestique, revendique l’héritage de sa mère — recettes et jeux d’enfants — et se laisse aller à comparer les rôles de l’homme et de la femme dans les affaires domestiques. Surprenante, drôle, provocante comme toujours, elle mène une réflexion profonde, et part du quotidien pour atteindre à l’universel. Dans ce monologue, elle envisage tous les points de vue et tous les aspects, car elle redoute une chose plus que tout : affirmer, établir, produire du dogme. Donc, elle change d’avis et manie les contraires. Peu lui importe d’avoir tort ou raison ; Duras cherche, inlassablement, les lieux d’une identité féminine. Des corps, des images, des figures : mère, petite fille ou sorcière, Duras parle toutes les femmes en une seule.
De Marguerite Duras / Mise en scène Cécile Backès
Avec : Cécile Gérard et Frédérique Steiner-Sarrieux
Polo Burguière : violon, mandoline, raconteur
Valerie Loomer : cistre, guimbarde, banjo, banjo-ukulélé, flute cherokee, chant...
Nadine Marinellei : guitare, chant
Un jour de printemps en 1758, Basile Cormier est retourné chez lui pour trouver son village vide. Toute la population avait été déporté par les anglais – c’est Le Grand Dérangement.
Ayant appris que les acadiens avait été débarqués le long de la cote est d’Amérique du nord, Basile part avec son violon, cap vers le sud, pour tenter de retrouver les siens.
Il traverse l’Acadie, la longue chaine des montagnes Appalaches jusqu’au pays des Cherokee, et il arrive enfin en Louisiane.
Tout au long de ce voyage Basile apprend, et montre au public, la musique qui se joue partout où il va et il raconte les drôles et tendres histoires qu’il entend.
La « Déportation » occupe une place cruciale dans l'histoire acadienne. De 1755 à 1763, la plus grande partie du peuple acadien a été déportée dans les colonies américaines, en Angleterre et en France. Exilés ou fugitifs, les Acadiens ont traversé une longue période d'errance à la recherche d'une nouvelle terre d'accueil.
Les survivants de cette calamité l'ont qualifiée de «grand dérangement».
Beaucoup de ces francophones installés le long de la côte est des Etats Unis se sont rendus en Louisiane, là où le français est encore parlé.
Les lettres de Claude Debussy révèlent son étonnante fascination pour les nouvelles fantastiques d’Edgar Allan Poe. La Chute de la maison Usher fait ainsi naître un étrange phénomène d’identification entre le compositeur et le personnage de Roderick Usher. Debussy entreprend alors l’écriture d’un opéra fondé sur le conte de Poe…
Marc Lainé est un familier de La Comédie où il a mis en scène son premier spectacle, « la Nuit électrique », et signé la scénographie de plusieurs créations de Richard Brunel. Il a imaginé pour le Festival d’Aix-en-Provence, ce spectacle musical avec un pianiste, deux chanteurs et un acteur mêlant extraits de lettres, mélodies et fragments de l’opéra inachevé de Debussy.
Avec : Clémentine Bourgoin (soprano), Laurent Deleuil (baryton), Thomas Jubert (comédien), Nicolas Royez (piano).
Le repertoire joué provient des manuscrits et publications des 18ème - 19ème siècles.
Les musiciens interprètent également des airs traditionnels, qui, tout en étant connus de nos jours, sont souvent en lien avec les collections plus anciennes.
Le son de l'accordéon uni à celui du théorbe ou de la guitare forment un mariage heureux qui transporte le public de l'autre côté de la Manche. Il est facile de s'imaginer dans les pubs Irlandais ou Ecossais, selon les morceaux interprétés.
Valérie Loomer et Mathias Barralon sont très complices et nul doute que vous apprécierez, vous aussi, leur ensemble, leur dextérité, leur qualité de musiciens et leur complicité.
Avec le chœur RIPITIKI dirigé par Gédéon Richard
Le chœur RIPITIKI dirigé par Gédéon Richard est un ensemble amateur de 20 chanteurs créé en 1995, basé dans le Val de Drôme.
Il évolue entre musique ancienne et créations contemporaines. Tout en continuant à se produire régulièrement dans son répertoire “a capella“, RIPITIKI s’associe ponctuellement à d’autres formations lui permettant d’aborder le répertoire avec orchestre.