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2017 - PetraH : un couple d’artistes plasticiens numériques

Photos œuvres

Années de Résidence

2016-2017

Repères biographiques

Petra (van der Meijden, 1960) a étudié à l'école nationale supérieure des Beaux-Arts à La Haye, Les Pays-Bas, diplômée (cum Laude) en 1987. Elle est aussi professeur certifié Beaux-Arts (second degré). (lien vers petravandermeijden.com)
Elle a exposé ensuite régulièrement aux Pays-Bas et en France ses sculptures, installations, photos et collages. Elle travaille en collaboration avec Hans Pronk (lien vers www.pvdm.org). Depuis 2014 Petra et Hans  vivent et travaillent à Avigny, hameau de Mailly-la-Ville en Bourgogne, en France. Leur association « artistique » prend le nom de PetraH en 2017.

Intention

PetraH réalise des œuvres inspirées de l'état de précarité de la nature, et de son incroyable résilience. L’ordinateur est l'outil principal des artistes depuis 1996, dans toutes ses possibilités. Image numérique, vidéo, impression 3D dans la réalisation des objets à assembler, réalité augmentée, sont à la base de leur création (cf. illustrations ci-jointes).

Le thème de  résidence s’appuie sur une réflexion à partager avec le territoire et ses habitants.
Selon la chronologie géologique de notre planète Terre, nous vivons à l’époque de l’Anthropocène, qui a débuté à la fin du 19ème siècle avec la révolution industrielle. A notre époque, l'activité humaine a une telle influence sur l'environnement, le climat et l'écologie de la planète qu'elle laissera une signature à long terme dans ses strates. Nous, habitants de la Terre, devons prendre conscience de la temporalité profonde de notre planète. Pas seulement du temps de notre époque, mais aussi de celui qui a précédé et succèdera à l’humanité.

Les matières plastiques, ou « Plasticines », sont particulièrement considérées comme des marqueurs clés de l’Anthropocène. Nous produisons actuellement environ 100m tonnes de plastique à l'échelle mondiale chaque année. Parce que les plastiques sont inertes et difficiles à dégrader, une partie de cette matière plastique fera son chemin jusque dans les strates du sol de la planète.

Par conséquent, parmi les futurs fossiles de l’Anthropocène, on pourra non seulement trouver les traces de la mégafaune et du nanoplancton, mais aussi des bouteilles de shampooing et des bouchons de déodorants. Les couches qui les contiennent, sont précisément datables en référence aux archives des produits.

Pour éviter qu’il ne reste que des emballages comme traces de notre époque, les artistes proposent de créer des fossiles « numériques », mémoires/souvenirs des gens du territoire de la Drôme du sud, pour les sauvegarder à l’intention des générations futures.Création : Fossiles numériques

Ces fossiles seront conçus à partir des technologies numériques et sauvegardés  dans le monde digital. Choisis par la population, adultes et enfants, ils constitueront grâce à l’intervention des artistes une œuvre à part entière.AteliersLes participants, enfants ou adultes,  sont invités par PetraH à dire ce qui, à leurs yeux, est assez important dans leur vie et/ou leur environnement pour mériter d'être montré aux générations futures Images, histoires associées, objets et silhouettes scannés, sont interprétés en réalité virtuelle, devenant ainsi de véritables "fossiles" numériques lancés dans l'orbite digitale, adressés aux générations à venir.

Démarche, technologies engagées, « fossiles » sont à découvrir en détail sur www.fossilesnumeriques.fr

Avec le groupe scolaire Valrousse, les écoles de Réauville et de Montjoyer, de la grande section de maternelle aux CM www.fossilesnumeriques.fr/projet-ecoles/

PetraH atelier maternelle valroussePetraH atelier video reauvillePetraH atelier video montjoyer

A travers ce projet, les enfants ont pris prendre conscience de ce qui est vraiment important pour eux. Puis de leur place dans le temps, et de la trace qu'ils peuvent laisser aux générations futures. Enfin, la création de cette réalité virtuelle à partir de leurs mots et de leurs images met en valeur leur point de vue unique. Ils apprennent aussi que la réalité virtuelle n’est pas qu'un gadget, mais qu'il peut être un outil puissant. Ils deviendront plus conscients qu’ils peuvent être manipulés par cette réalité virtuelle (éducation aux médias). C’est pourquoi un travail sur les masques précédera les ateliers, permettant à chaque enfant de se créer son «visage numérique »

Avec le Collège Jean Perrin à Saint Paul Trois Châteaux, classe de 5ème

Les élèves créent un environnement préféré en collage avec Photoshop. Puis élèves sont enregistrés avec leur objet préféré à montrer aux générations futures avec un scanner 3d. Enfin, ils posent leur propre image en 3D (monde 3D en Sketchfab), avec leur histoire, dans cet environnement préféré et sont mis en orbite digitale.
www.fossilesnumeriques.fr/projet-college (bouton galerie d’image)

Avec des habitants du territoire : Valaurie et communes proches www.fossilesnumeriques.fr/projet-valaurie.

Chaque participant devra, comme les enfants, choisir un objet qui, à ses yeux, représente son « fossile » du futur. Munie de son objet, chaque personne  sera  « scannée » en 3D en vue d’obtenir sa statuette par l’utilisation d’une imprimante 3D.  Un texte sera associé à ce personnage.

Restitution

Du 8 septembre au 1er novembre 2017 une exposition se tiendra à la Maison de la Tour dans le cadre de la manifestation « DETOURS 2017 », déambulation sur le territoire à la découverte d’œuvres numériques organisée par la Coopération des Centres d’Art Contemporain de Drôme provençale »

A découvrir également pendant les Journées Européennes du Patrimoine 16 et 17 septembre  dont le thème  est « Jeunesse et Patrimoine ». Un événement, au cours des Journées Européennes du Patrimoine, consistera à « enfouir » les statuettes d’aujourd’hui, fossiles de demain. Un lieu définitif est en cours de recherche.

Partenaires

Groupe NOVARC Malataverne (Drôme)

Travaux récents/ Expositions

  • Centre régional d'Art Contemporain, Château de Tremblay, Fontenoy (89320 -  Nature profane- 2 juillet 31 octobre (2017)
  • Chapelle d’Avigny Mailly-la-Ville, France – Avigny, France – Please, do not feed the birds (2016)
  • Espace Mouv'Art, Auxerre, France – Mois de la photo (2016)
  • Espace Mouv'Art, Auxerre, France – Faites chauffer la colle !!! (2016)
  • Chapelle d’Avigny, Mailly-la-Ville, France – Avigny, France (2015)
  • Fondation Cartier pour l'art contemporain, Paris, France – WCCV (2015)*
  • La Scène Faramine, Précy-le Moult, Pierre-Perthuis, France – l'Art est dans le Pré (2015)
  • Gallery de la Cure, Vermenton, France – (2015)
  • Chapelle d’Avigny, Mailly-la-Ville, France – <en-détail> Avigny (2014)
  • Centre Régional d’Art Contemporain, Fontenoye, France – WCCV (2014)*
  • Carré d’Art, Nîmes, France – WCCV (2013)* de Kabinetten van de Vleeshal, Middelburg, the Netherlands – WCCV (2013)*
  • Jeu de Paume, Paris, France – WCCV (2013)*
  • Gasometer, Oberhausen Germany – WCCV (2013)*
  • Stedelijk Museum, Amsterdam – WCCV (2013)*
  • Joods Historisch Museum, Amsterdam, the Netherlands – WCCV (2012)*
  • Les Abattoirs, Avallon, France – WCCV (2012)*
  • Palais de Tokyo, Paris, France, – WCCV (2012)*
  • Beaufort04 @ Mu.ZEE, Oostende, Belgium – WCCV (2012)*
  • dOCUMENTA (13), Kassel, Germany – WCCV (2012)*
  • Centre d’art de l’Yonne, Tanlay, France – WCCV (2012)*
  • CBKU, Utrecht, The Netherlands – WCCV (2012)*
  • S.M.A.K., Gent, Belgium – WCCV (2012)

2016 - Pascale-Louise et Marine Favennec

Pascale-Louise, céramiste avec la collaboration de Marine Favennec, architecte

Mail

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Repères biographiques

Pascale-Louise, céramiste

Est-ce parce qu’elle est issue d’une famille alsacienne qui cultivait la terre que Pascale-Louise  découvre d’autres façons de lui donner vie ?  En 1997, elle débute par le  travail de la pierre calcaire et du ciment, puis se tourne vers l’argile. En 2012, elle tourne une nouvelle page et choisi de se consacrer entièrement au modelage, au tournage et à la cuisson de la terre et mets en carton sa vie passée dans la finance. Une formation de plasticienne céramiste viendra compléter son expérience et la mènera à participer à des workshops avec de nombreux artistes.

Est-ce parce qu’elle est femme que la source d’inspiration principale de Pascale-Louise est le corps féminin ? Après avoir exploré les canons académiques, elle passe à des formes plus épurées. C’est de la rencontre que jaillit l’œuvre : ainsi les « visages » témoins d’un trait ou d’une expression saisie au vol et qui l’atteint, l’émeut et la captive. D’un voyage en Turquie, d’un autre au Sénégal, elle est touchée par des rires de femmes : femmes du hammam qui se laissent aller au rire libérateur, sensuel, puis danse abandonnée, voluptueuse des Africaines : ce sont ces corps, cette liberté, cette sensualité qui vont faire naitre plusieurs sculptures de corps féminins  symboles du « Rire sacré » en 2014 pour l’exposition « Eutexie » au TGP Frouard (54).

Sa recherche se poursuit ensuite autour du mythe de Baubo, déesse grecque qui, soulevant son peplos révèle son corps, et qui, par sa danse sensuelle et ses plaisanteries salées, parvient à faire rire Déméter, déprimée d’avoir perdu sa fille adorée enlevée par Hadès et emportée au centre de la terre, qui trouve la force et l’énergie pour la retrouver. Ce rire, affranchi de toute contrainte, est le rire de la femme primitive, « sauvage » comme la nomme Clarissa Pinkola Estés dans Femmes qui courent avec les loups.  Pascale-Louise présente pour la première fois en 2015 ses « Baubo », évocations oniriques de la déesse primitive, celle qui est nature, sans tabous lors de l’exposition « IN VIVO » au château Stanislas de Commercy (55), puis à Toul (54) lors de l’exposition « Féminin pluriel ». Elle y montre par ailleurs ses installations mariant le végétal et la porcelaine.  En 2015 elle entreprend ses recherches sur le mobilier mariant la céramique et le bois.

En 2016 pour l’exposition art et jardins, le jardin Jean Vallée à Houdreville (54)  lui permet de sublimer son mobilier, autre source de recherches dans les matériaux et les formes.  

Est-ce la seule création qui détermine Pascale-Louise ?  Au-delà de la recherche de l’esthétisme et de la création artistique, au-delà du travail sur les formes et les matériaux, elle cherche avant tout  à faire naître l’émotion. L’émotion chez le spectateur, qui, laissant libre cours à son imagination réinvente l’œuvre d’art qui échappe alors à sa créatrice. Et c’est ce qui lui échappe qui l’intéresse et l’interroge. Elle aime partager sa passion et transmettre son savoir-faire. Elle anime de nombreux ateliers pour adultes, enfants, adultes et enfants en situation de handicap. Elle intervient également en entreprise autour de la cohésion de groupe en utilisant essentiellement l’argile comme matériau de création.

atelier Pascale Louise

www.pascale-louise.com

Marine Favennec, architecte

Architecte attachée à la matière et aux ambiances, Marine Favennec crée sa structure en 2015 après 4 ans de collaboration en agence à Paris : L’Atelier d’Architecture Marine Favennec.
« Acquérir une fine connaissance du site, développer des systèmes constructifs en adéquation avec le lieu et les savoirs-faire locaux, étudier des scénarios d’usages, projeter les rythmes et ambiances d’un lieu futur sont autant d’approches qu’il faut articuler autour du projet afin de développer des constructions actuelles et respectueuses des milieux dans lesquels elles s’inscrivent. Chaque projet nécessite une grande attention du «déjà là» et la conception d’un projet doit se faire dans une réflexion constante au sujet d’un territoire géographique, social et économique. Mêlé à une grande attention des ambiances au sens des phénomènes, je suis très attachée à la matière et aux détails.»
A la sortie de son diplôme d’architecture à l’école de Grenoble au sein du studio intitulé « Architectures et cultures sensibles de l‘environnement » (laboratoire CRESSON), elle travaille également au sein de la structure Polimorph, un groupement pluri-disciplinaire de recherche et de production sur l’espace. Elle deviendra ensuite une des collaboratrices de Jean Bocabeille au sein du collectif Plan 01 et travaillera notamment à des projets de logements, une bibliothèque universitaire, un groupe scolaire et des logements étudiants.
www.marinefavennec.fr

L’intention

Les territoires ruraux sont aujourd’hui l’objet de nombreux regards. Ils sont à juste titre à nouveau considérés comme des terres de possibles par leur multiplicité. Liés par un bassin versant, une rivière, une vallée, ils sont connectés par une mise en commun des connaissances et ressources qui les composent.La résidence sera l’occasion de travailler à ce sujet de l’inter-communalité au travers de la terre : la terre comme matière ; la terre au sens du territoire.
Au travers de la nouvelle voie douce en projet, retenu par la Communauté de communes, voie qui remonte la vallée de la Berre et qui traversera la commune de Valaurie, nous nous proposons de travailler à une oeuvre in situ faisant état des liens intercommunaux (naturels, humains, agricoles, artisanales,…) et de les catalyser in situ au sein d’un espace identifié en bord de voie douce.

La création

La résidence au Cube de Valaurie est l’occasion de mener un travail suivant deux grands thèmes que sont l’artisanat et l’urbanisme rural.
Pascale-Louise et Marine Favennec ont en commun, au delà de leur relation mère-fille, une approche sensible des milieux dans lesquels elles évoluent, une relation sensorielle à la matière et aux espaces. Elles ont choisi de mettre en commun leurs approches et leurs compétences, le temps de « Voie douce «, leur résidence au Cube.  Ce travail à quatre mains s’articulera autour de la « matière terre » et de toutes ses transformations (terre cuite, pisé, porcelaine, céramique,…) et d’une thématique liée spécifiquement au territoire de Valaurie : la future voie cyclable reliant Nyons à la Viarhôna, véritable lien territorial vers la vallée du Rhône.Pascale Louise, céramiste, amènera la céramique vers l’espace urbain et les jardins.
Le grès et la porcelaine se marient au bois, au métal pour concevoir et fabriquer du mobilier et ainsi créer des espaces de repos, de causeries, de méditation.Marine Favennec, architecte, mènera une série d’ateliers au sujet du territoire de Valaurie.
Nous pratiquons tous l’espace rural de façon différente et en possédons une lecture propre. La mise en commun de ces connaissances permettra à chacun de mettre en jeu son approche du village et de la voie douce de façon à nous constituer une culture commune autour de ces enjeux.

La restitution

La restitution de la résidence s’est faite par l’exposition des restitutions d’ateliers menés avec le public ainsi que par l’exposition des prototypes/projets développés dans le temps de la résidence.

Parmi les prototypes, le banc PICNIC
« Le travail entre architecture et céramique m’a amenée naturellement vers une recherche sur le mobilier en privilégiant la dimension structurante de la céramique et en ayant à l’esprit la contrainte outdoor.Je voulais changer d’échelle, concevoir une assise pour plusieurs, sans dossier, pour permettre à chacun de choisir la direction de son regard et de faire naître l’échange ». Pascale Louise

Le banc « Picnic » avec son assise de 2,16 m et ses plots à la fois support de la planche en céramique, assise haute ou encore table de pique-nique a été créé avec la collaboration de Marine Favennec, architecte et réalisé par l’entreprise CERALEP SN à St Vallier (Drôme).
Il est actuellement exposé dans les jardins de l’hôtel du Moulin de Valaurie.

bancpicnic impressin 3D

Un livre, restitution de résidence au Cube 2016, abondamment illustré, retrace les recherches de Pascale Louise Spiess & Marine Favennec .
Sur demande auprès de la Maison de la tour

Terre & territoire
Pascale Louise Spiess - Céramiste Marine Favennec - Architecte

Partenaires

Groupe Novarc pour l’impression de maquettes de mobilier
Ceram décor pour la fourniture de l’argile
Céralep pour le façonnage du banc

Les Ateliers

Deux types d’ateliers seront organisés durant la résidence :
« Arpente ton lieu »
Ce double atelier visera à constituer une culture commune autour de l’appréhension du territoire de Valaurie. Par une promenade et un relevé sensible, chacun sera à même d’apporter les éléments à la constitution d’une vision partagée du territoire de Valaurie et plus précisément du lien que le village entretiendra avec la nouvelle voie douce.
Ateliers adultes : samedi 15 octobre 2016 de 10h à 12h.

« Teste ta cabane »
Pascale-Louise proposera aux Valauriens (adultes et enfants) de participer au projet en animant des ateliers de modelage. Ces ateliers auront pour thème le domaine du sensible (le toucher, le sonore, les couleurs) et auront pour but la création d’objets sensoriels en céramique qui pourront participer à l’animation des espaces du village.
Ateliers adultes : samedi 15 et dimanche 16 octobre 2016 de 14h à 17h
Ateliers enfants : jeudi 20 et jeudi 27 octobre 2016 de 14h à 17h.

La diffusion

Si la démarche est exploratoire et non modélisante, elle est néanmoins destinée à pouvoir être transférée à d’autres points d’étapes de la voie douce. A ce titre, les communes concernées par le parcours seront très largement invitées à prendre connaissance, voir participer aux travaux d’ateliers. En effet, ce projet de création n’est pas sans lien avec des enjeux forts tant touristiques qu’économiques pour les villages et le territoire de proximité.

Travaux récents

(à venir)

 

2016 - Emilie Losch

Photo de l’œuvre

Emilie Losch Sculpture fractale

Sculpture Fractale, maquette et simulation dans un espace d’exposition

Sculpture modulable, cuivre et acier, dimensions variables

Nom

Emilie Losch

Années de résidence

2016

Repères biographiques

Artiste plasticienne née en 1984 à Abidjan, Côte d’Ivoire
Dîplomée des Beaux Arts de Montpellier et des Arts Décoratifs de Strasbourg
Vit et travaille aujourd’hui à Montpellier

Mail Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - Site  www.emilielosch.com

L’intention

En 2014, Emilie Losch a bénéficié d’une bourse de soutien à la création artistique de la Région Languedoc-Roussillon pour son projet Sculpture Fractale.
À partir d'une maquette en cuivre appelée Objet fractal, il s'agit lors de la résidence au Cube de mettre en oeuvre un processus d’agrandissement qui donnera à l'oeuvre une échelle quasi architecturale. Pour ce projet, l'artiste travaillera en collaboration avec l'entreprise locale de chaudronnerie métallurgie VMS.

La création

La Sculpture Fractale est une structure gigogne et modulable, qui s’inspire du principe des fractales et des études sur les systèmes chaotiques.
À première vue, sa forme est celle d’un hexagone, un objet mathématique géométrique simple. Cependant, une deuxième lecture révèle que celui-ci est en fait constitué de 6 parties distinctes. Lorsque la sculpture «s’ouvre», d’autres tubes de diamètres inférieurs coulissent qui, en se déployant, déconstruisent la forme. Seule une chaîne fait alors le lien entre les morceaux épars et rappelle l’ordre premier tout en orientant le regard du spectateur, qui peut alors interroger ses points de repères habituels et se confronter à l’espace différemment.
La matière cuivre et le déploiement télescopique de la sculpture font référence aux dispositifs de la vision qui permettent une plongée dans la matière (microscope) ou un affranchissement des distances (télescope). La Sculpture Fractale évoque la notion d’infini dans un espace fini et parle de cette «vison en fractale» du monde qui révèle la récurence de certaines formes à toutes échelles et la présence d’une organisation mathématique «discrète» dans un apparent chaos.

Matériaux : tubes en cuivre et chaîne en acier
Dimensions de l'oeuvre en mode " fermé" : 134 x 155 cm
Diamètre des tubes constituant les six coudes de l'hexagone : 18 cm
Diamètres des tubes intérieurs : 16,4 et 17,2 cm

Projet parallèle

La résidence au Cube donnera aussi à l'artiste la possibilité de réaliser un projet réalisé en imprimante 3D, et d'entamer un nouveau partenariat avec l'entreprise locale Novarc / Sybille outillage. L'oeuvre, réalisée en ABS (technique FDM, dépôt de matière fondue), prendra le nom de Vena Mundi.

Vena Mundi, Veine du Monde en latin, est une référence directe au symbole mythologique de l’Axis Mundi, l’Axe du Monde faisant le lien entre la Terre et le Cosmos. Vena Mundi évoque pour sa part l’axe horizontal en reprenant le tracé du fleuve le plus long du monde, celui du mythique Nil et de ses affluents.
Accrochée au mur, la sculpture rebascule les axes. Elle se joue ainsi d’une lecture cartographique en renversant le Nord au Sud pour brouiller les repères et revenir à l’idée que la source d’un fleuve est en amont de son embouchure.
Isolée de son contexte géographique, elle dépasse sa condition de réseau hydrographique pour devenir un ensemble de veines et d’organes, un organisme végétal ou encore des fissures dans la roche et les figures fractales. Son relief et sa matière évoquent quand à eux les parois d’un canyon ou les drapés des grottes, formés par des millénaires d’érosion karstique et de gouttes d’eau sculptant le calcaire grâce à une subtile et délicate chimie souterraine.

Emilie Losch Vena Mundi face

Emilie Losch Vena Mundi zoom 1

Vena Mundi - Sculpture murale, ABS, 80 x 190 x 4,7 cm.

La restitution

La restitution des travaux de résidence d’Emilie Losch a eu lieu lors de la manifestation DETOURS 2016 (www.detournumerique.com).
La sculpture fractale est actuellement exposée dans les jardins de l’hôtel du Moulin de Valaurie.
Les dessins initiés pendant la résidence ont été montrés au CAC de Saint Restitut, exposition « Ils dessinent tous », de février à avril 2017 (https://cacstrestitut.wordpress.com/)

Partenaires

2 entreprises du territoire sont impliquées dans la réalisation de la création :
l’entreprise NOVARC, réalisation de Vena Mundi : réalisation des modules imaginés avec imprimante 3D,
l’entreprise VMS pour la réalisation de Sculpture fractale

La diffusion

(à venir)

Travaux récents

Expositions personnelles :​
> 10 juin ​- 17 juillet 2016 : Systèmes modulaires, Maison de la Tour, Valaurie (26), FR
> 12 ​-​ 14 décembre 2014 : Supervues 2014, Chambre 1, Hôtel Burrhus, Vaison la Romaine (84), invitée par le CRAC LR

Expositions dialoguées :​
> 19 - 22 février 2015 : Avoir des yeux au bout des doigts, Emilie Losch & Audrey Martin, Centre d’art L’Oeil, Le Pompidou (48), FR
> 05 - 14 septembre 2013 : Gwendoline Samidoust & Emilie Losch, exposition Living Room, Galerie St Ravy, Montpellier, FR
> 31 mai 2013 : Des îles et des hommes, performance pendant le vernissage de l’exposition À la dérive d’Audrey Martin, Seaquarium, Le Grau du Roi, FR

Expositions collectives (sélection) :
> 22 & 23 Octobre 2016 (à venir) : Détours 2016 étape 6, Maison de la Tour, Valaurie (26), FR
> 21 mai - 26 juin 2015 : Confluence / France, Sarasota Art Center, Sarasota (Floride), US
> 13 décembre 2014 : Entre quatre yeux, projections vidéos, Centre d’art L’Oeil, Le Pompidou (48), FR
> 14 novembre 2014 - 25 janvier 2015 : NTJ : Confrontations, Musée d’Art Moderne (MMKA), Arnhem, NL
> 24 & 25 mai 2014 : La Meute, Entre Chien Loup, événement populaire d’art contemporain, escaliers de la Vieille Poste, Loupian, FR

2015 - Caroline Girard et Laure Siriex

Photo de l'œuvre

La liseuse Bateau Girard Cube

Les bateau-livres, installation nomade pour des lectures à voix haute

Noms

Caroline Girard, comédienne - auteur - metteur en scène et Laure Sirieix, comédienne

Période de résidence au Cube

2012

Biographie

Caroline Girard, comédienne - auteur - metteur en scène
Comédienne, migrante à Berlin en pleine chute du mur, Caroline Girard rencontre «son destin d'auteur», écrit et publie «La mort arc en ciel» en 1998 puis «On a volé le Saint-Esprit» en 2001. Nourrie de ses expériences du jeu et du verbe, de ses voyages dans les formes orales et écrites, elle crée en 2006 La Liseuse, entraînant dans son sillage et ses passions littéraires une famille de comédiens avec qui elle propulse des textes contemporains à la rencontre du public.

Laure Sirieix, comédienne
Au théâtre, Laure Sirieix interprète des femmes emblématiques, Madame de Sade (Mishima), Arsinoé (Molière), Lechy Albernon (Claudel), Marianne (Bergman), Madame Bergman (Wedekind), Thérèse
(Vitrac), Ginette (Bonal), Madame Boulingrin (Courteline)...Elle rencontre Caroline Girard, et lit publiquement de larges extraits de son roman « La Mort Arc-en-ciel ». Elle participe à la création de La Liseuse, et donne par la lecture, chair et souffle à de nombreuses héroïnes de la littérature romanesque.

La Liseuse a 6 ans de spectacles ; des soutiens institutionnels ; des partenaires/diffuseurs (presse, libraires, médiathèques ; théâtres ; instituts culturels ; festivals ; etc. ; critiques de presse).
www.lectureslaliseuse.fr

L'intention/La préfiguration

Mise au point du spectacle littéraire embarqué dans le bateau-livre, « dispositif » conçu pour des lectures à voix haute pour adultes et enfants. Exploiter la valeur ajoutée apportée par la résidence : la proximité et l'accessibilité des publics visés.

La création

Le bateau livre embarque à son bord 2 liseuses et 8 passagers. Il effectue plusieurs traversées littéraires/jour, d'une durée de 20 mn, sur des places publiques, dans des cours d'école, gymnases, jardins publics, sur des parvis d'église, scènes de théâtre etc. pour faire découvrir des textes contemporains, sensibiliser le public, via la littérature, à des thèmes de société variés (intime et politique, privé et public). « Les liseuses dynamitent les préjugés et ouvrent une nouvelle porte par laquelle entrer en grande simplicité dans les bruissements de la langue écrite. Elles sortent la littérature des monuments impénétrables, la délivrent des dorures académiques, la mettent à la portée de tous, adultes et jeunes, petits et grands lecteurs, têtes rondes, clandestins, passants de hasard... dans leur Bateau-Livres »...
La résidence a permis la mise au point du spectacle littéraire sur la thématique de la femme « Méli-Mélo de femme »: sélection des textes, découpage, montage, mise en voix, puis restitution/test(s) public(s) en "avant scène" d'Avignon à Valaurie. « Méli-Mélo de femme » raconte la vie d'une femme en 14 portraits qui, des jeunes années à la vieillesse, traverse les étapes fondatrices de la féminité (émoi amoureux, mariage, nuit de noces, grossesse, etc). Cette vie de femme se dévoile en 3 séquences de 20 mn, avec changement de public entre chaque séquence. Les deux liseuses, surmontant à l'aide d'un micro les bruits environnants, fendent l'air de ce récit de vie en kaléidoscope.

La restitution

Printemps 2013 Tournée de lectures dans le Pays une autre Provence : dans une médiathèque de village, en direction d'adultes ; dans une école, en direction de jeunes enfants.

La diffusion

Festival Contre Courant d'Avignon au mois de juillet 2012

Signalement d'œuvres/lieux d'expos

Depuis six ans, de théâtres en médiathèques, d'hôpitaux en librairies, de galeries en établissements scolaires, de maisons de retraite en maisons d'arrêts, par monts et par mots, La Liseuse, diseuse de bonnes lectures, colporte des textes romanesques de littératures française et étrangère. Avec le soutien de : Conseil Régional Ile de France, DRAC Ile de France, CNL, Mairie du 18ème, Fondation La Poste, CCAS (aide à la création)

Ses Partenaires/diffuseurs

Presse : Courrier International (lectures pour la remise du prix 2009/2010/2011)
Librairies : La terrasse de Gutenberg (Paris 12ème), Mille Pages (Vincennes), L'Attrape Coeurs (Paris 18ème), L'Imagigraphe (Paris 11ème), La Belle Hortense (Paris 4ème), Buchladen (Paris 18ème), Préférences (Tulle)
Médiathèques : Antony (Hauts-de-Seine), Le Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine), Chevilly-Larue (Val de Marne), Ploufragan (Bretagne), Rostronen (Bretagne)
Théâtres : Théâtre du Rond Point (Paris 8ème), Théâtre Ouvert (Paris 18ème), L'Atalante (Paris 18ème), Le Vent se lève (Paris 19ème)
Instituts Culturels : Danois (Paris) , Roumain (Paris) , Maison de la Norvège (Paris)
Festivals : «Les Langagières» (CDN de Reims), «À Haute Voix» (Nièvre), «Paroles d'hiver» (Saint-Brieuc, Bretagne), «Contre-Courant» (Avignon), «Du conte et de la légende» Stavelot (Belgique)
Musées / Galerie : Pinacothèque (Paris 8ème), La Halle Saint-Pierre (Paris 18ème), Galerie Maria Lund (Paris 3ème)
Éducation Nationale / FOL : Sciences po (Paris), École normale supérieure (Paris), Lycée Brocéliande (Guer, Bretagne)
Hôpitaux : Saint-Louis (Paris 10ème), Lariboisière (Paris 10ème), Tenon (Paris 20ème), Saint-Antoine (Paris 12ème)
Maisons de retraite : Saint-Joseph (Cachan), Le Sacré-Coeur (Gentilly)
Centres de vacances : Tournées CCAS adultes/adolescents (Alsace, Rhône-Alpes, Paca, Languedoc-Roussillon, Aquitaine, Poitou-Charentes, Pays de la Loire, Bretagne, Basse-Normandie)
Lieux divers : Galeries Lafayette (Paris 9ème), La Ferme du Bonheur (Nanterre), Cinéma L'Entrepôt (Paris 14ème), en appartement

 

2015 - Elfi Exertier

Photo de l’œuvre

Pause Elfi Exertier

"Lâcher de ballon" ©Elfi Exertie

Nom

Elfi Exertier

Mail

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Années de résidence au Cube

2014-2015

Repères biographiques

Elfi Exertier, artiste designer, est née en 1985 à Lyon. Elle vit et travaille en Rhône Alpes. Depuis ses études à L’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon et son passage au Polytechnique de Milan, en option design d’espace, Elfi Exertier développe un travail personnel sur les différents rythmes, la temporalité. Le temps de l’enfance, le temps de la vieillesse, l’adaptation du corps aux rythmes des machines. Ses projets vidéos et spectacles ont été présentés entre autres à Off-short en Picardie, à la biennale de design de Saint-Etienne et à la Fête des Lumières de Lyon.

L’intention

Le travail d’artiste d’Elfi Exertier porte sur les différents rythmes, la temporalité : le temps de l’enfance, le temps de la vieillesse, l’adaptation du corps aux rythmes des machines. Elfi Exertier est sollicitée par la Maison de la Tour pour faire une résidence au Cube sur les notions de mémoire, d’oubli, de temporalité, thématique portée par la résidence.
Durant le mois de mai 2014, Elfi s'installe à Valaurie pour préparer son projet. Et c'est avec des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer qu'elle entre en contact pour entrevoir un temps suspendu et débuter sa recherche.
La résidence au Cube était consacrée à l'approfondissement de cette recherche, sans préjuger du résultat qui pouvait aboutir à une œuvre purement artistique, mais aussi à une avancée dans le domaine de la recherche scientifique, médicale ou ergonomique.
« J’ai débuté mon projet en allant vers "les personnes désorientées" en 2013, avec le Centre d’art Contemporain de Saint-Restitut dans le cadre d’un projet FIACRE. Je suis intervenue à l’hôpital intercommunal de Bourg Saint Andéol dans les 2 secteurs spécialisés Alzheimer.
Ce projet s’est inscrit également dans un projet Culture et Lien Social en 2013, soutenu par le Conseil Général d’Ardèche.
Les expériences de vie avec des personnes malades sont pour moi un terrain de recherche qui nourrit mon travail plastique. Je souhaite développer une nouvelle approche et ainsi créer du lien entre les structures soignantes et culturelles. J’ai rencontré des personnes dont le quotidien est comme suspendu dans le temps. Depuis, je m’intéresse particulièrement à nos silences, à nos manières de prendre des pauses, à l’oubli.
Ma démarche se situe dans l’expérience. Comme dans une exposition, nous entrons dans un espace ».
Un autre propos de la résidence étant d'œuvrer au rapprochement entre art et industrie, Elfi Exertier a eu la possibilité de dialoguer avec des ingénieurs susceptibles de l'éclairer et de l'aider dans la réalisation technique de ses projets.

La création : "Pause"

L’artiste concentre ses recherches plastiques autour de la notion de pause. Ses expériences de vie avec des personnes malades en sont le point de départ.
« J’ai utilisé des matières que "les personnes désorientées" m’avaient laissées : des écrits, avec les « Textes Wresel », des souvenirs dans le « lâcher de ballons » qui ne s’envoleront jamais, une bande sonore et une installation « La berceuse » à écouter à la hauteur d’un enfant. Un entrepreneur local, Fabien Lovisa m’ouvre son atelier pour fabriquer le berceau ancien à taille adulte…
J’ai également utilisé des objets anciens (un leitmotiv dans mon travail). J’ai photographié des accumulations d’objets chez des personnes, ce sont « Espaces domestiques ». Je les ai rendus inutiles en les couvrant de tissus « Objets masqués ». Je les ai filmés « Objets passés » et « Toupies ». J’ai demandé à Damien Heinrich, jongleur, de les casser dans « Repas de famille ».
« Ce lieu de résidence Le Cube est particulier : c’est une verrière. Je me suis sentie proche de la nature, et particulièrement des animaux. Je suis allée à Valréas dans un élevage d’escargots pour en sélectionner 2 kilos. Je les ai filmés en déplacement sur des corps. J’ai mis en scène des animaux de basse-cour sur des photographies et vidéos. J’ai récolté chaque jour des insectes qui étaient prisonniers derrière le moucharabieh du Cube »

La restitution

L’exposition de restitution de résidence en avril-mai 2016 à la Maison de la Tour présente les  installations « la berceuse », les « Objets masqués » et le « lâcher de ballons » ; des séries des photographies dont « Portraits de famille » et « Espaces domestiques » qui seront en relation avec les « Textes Wresel » ; les vidéos « Toupies » et la trace de la performance « Repas de famille » par Damien Heinrich (jongleur) ; la série des dessins de « Matrices » et la « Barque », les découpages sur papier intitulés « Cage » ; les récoltes hebdomadaires d’insectes prisonniers dans le cube « Moucharabieh ».
Plusieurs événements viennent rythmer cette exposition :
Le 17 avril à 15h aura lieu la performance « Repas de famille » dans le Cube. Performance jonglée par Damien Heinrich.
L’installation « Lâcher de ballon » sera gonflée chaque semaine.

La diffusion

Un ouvrage édité par la maison de tour/le Cube retrace les recherches plastiques effectués lors de la résidence : des assemblages d’images d’atelier, de recherches, de captures d’écrans sont mis en relation.
Intitulé « Note de bas de page » ce livre rend compte à travers 4 parties les 2 ans de création :
Oublier / l’Animal / Collectionner / l’Objet
Fany Didelot, psychologue et formatrice en Validation fait une lecture du travail d’Elfi Exertier à travers la notion d’expérience.

Les partenaires

Les photos exposées sont retouchées et tirées par Tristan Zilberman à La Fabrique de l’image, en Drôme.
Fabien Lovisa, ferronnier à Valaurie, ouvre son atelier pour construire la Berceuse.
Thierry Sèvres directeur technique de la Cascade, Maison des Arts, du Clown et du Cirque, en Ardèche, accueille Elfi Exertier dans les locaux de la Cascade et met à sa disposition du matériel pour la réalisation de vidéos, de prises de son, de performance.

Travaux récents

Expositions personnelles

  • mai 2015 / Circuit d’art, Château de Vershaüs Viviers
  • octobre 2014 / Parcours de l’art, Salle Benoît XII Avignon
  • décembre 2013 / Supervues 013, Vaison la Romaine
  • janvier/février 2013 / Des gens...Des machines, Centre d’art contemporain de St Restitut

Expositions collectives

  • décembre 2015 / Supervues 015
  • avril/mai 2014 / Avoir 10+1, Centre d’art contemporain de St Restitut
  • septembre 2011 / Bureau d’étude, Atelier de la mire nuit Résonance Biennale d’Art Contemporain de Lyon
  • aout 2010 / Off-short, Lac de Monampteuil
  • avril 2010 / Auto Lyon centre, Lyon
  • aout 2009 / Fort de la Blanche côte, Pagny
  • avril 2009 / Friche RVI, Lyon
  • novembre 2008 / A l'état de maquette, Centre de Design. Marseille
  • novembre 2008 / Biennale Internationale de Design. St Etienne
  • juillet 2007 / Summertime festival. Belleville
  • avril 2006 / Centre Culturel Oeucumenique. Villeurbanne
  • juillet 2005 / Festival Summertime. Belleville
  • mai 2005 / Festival des Dindes Folles. Rivolet
  • décembre 2005 / Fête des Lumières, Lyon

Bourses

2013/2014
En allant vers les personnes désorientées, avec des malades d’Alzheimer. Projet pour le Fonds d’Innovation Artistique Cuturel en Rhône-Alpes (FIACRE) avec le Centre d’Art Contemporain de St Restitut, projet Culture et Lien Social avec le Conseil Général d’Ardèche.

Publications / presse

2015 L’art contemporain s’expose au Local / Le Dauphiné
2014 Catalogue d’exposition Parcours de l’art 20e édition. Avignon
L’image de la semaine / La Tribune
Un cheminement avant tout / La Tribune
2013 Un atelier original à l’hôpital / Le Dauphiné
Une artiste à part / Le Dauphiné
Le labyrinthe de l’art contemporain / La Provence
2010 Catalogue d’exposition Off-short
2008 Catalogue d’exposition de la Biennale Internationale de Design / éd Cité du Design

2015 - Sylvie Garraud

Photo de l’œuvre

boite Sylvie Garraud Cube

Boites, livres et constructions

Nom

Sylvie Garraud, plasticienne

Année(s) de résidence au Cube

2015

Repères biographiques

Après des études à Beaune puis à Valence dans les années 80, Sylvie Garraud s’est engagée dans une double vie entre pédagogie et création. Elle a commencé dès les années 90 à intervenir dans différents contextes pour des ateliers enfants. Son travail artistique se développe alors à partir de l’héritage de la peinture abstraite et investit l’espace tridimensionnel en relation à la couleur.
Elle rencontre aussi l’association Les Trois Ourses autour des livres pour enfants (invitation au SAGA, Paris en 1998). Dans les années 2000, son travail artistique prend d'autres orientations avec des expériences utilisant le procédé photographique et questionnant l'apparition de l'image.
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site : http://sylvie-garraud.rhcloud.com

L’intention

En 1990, à l'occasion d'un échange avec un collectif d'artistes Sylvie Garraud a été amenée à explorer les possibilités d'un objet articulé et évolutif.
« A travers ses multiples variations (livres, boîtes, cartons pliés), cet objet s'adresse tant à un public d'enfants qu’à un public d'adultes, avec toujours en arrière-plan un esprit de jeu et une référence à l'histoire de la peinture abstraite. Les premières boîtes contenaient potentiellement le principe du livre, de l'architecture, de la sculpture, du jeu d'enfant. Les objets actuels témoignent d'un chantier permanent, des invitations à interpréter et à «trans-former»: passer d'une forme à l'autre et passer d'un sens à l'autre de la même forme par la manipulation de l'utilisateur mais aussi à travers les modifications de la taille, du matériau, de la découpe ».

La création

Par la mise en contact avec des entreprises, par exemple du façonnage du carton, la résidence donnera la possibilité de concrétiser le travail en cours depuis de nombreuses années vers une nouvelle étape, pour des formes plus abouties, moins fragiles dans la manipulation, plus aptes à être diffusées. L’artiste envisage aussi une version couleur, avec une impression monochrome sur une des faces de chaque module afin d'en distinguer un recto et un verso, un paramètre important dans l'exploration de la forme en trois dimensions et aussi une proposition visuelle qui intégrerait la couleur dans l'espace
La résidence sera également l’occasion d’échanges sous des formes multiples avec le public utilisateur de la création, acte déterminant de la démarche de Sylvie Garraud. Les prototypes des modules pourront en effet par exemple être simultanément proposés à des écoles partenaires pour en explorer les possibles avec des groupes d'enfants, avec l’accompagnement de l’artiste et avec des périodes d'autonomie des enseignants.

La restitution

(2016)

Les ateliers

Les ateliers de sensibilisation au processus de création par l'exploration de formes dans l'espace ont été réalisés dans les Ecoles de Réauville et Roussas pour des classes de CE1/CE2 et de CM1/CM2.A Roussas, il s’agissait de jouer avec les formes, explorer, puis de se donner un sens, une intention à partir de laquelle travailler.
L’artiste Sylvie Garraud a proposé un certain nombre de formes géométriques à assembler comme un jeu de construction, selon une logique de charnières (ou de plis). Les enfants ont donné très vite à ces gestes un sens proche de l'architecture.
Ensuite, ils ont manipulé des petits et grands modules conçus pour la résidence, explorant ainsi de manière physique les changements d'échelle. Ces formes sont rapidement devenues des objets et des aires de jeu transformables, évolutives selon des propositions d'atelier en classe ou librement lors du temps périscolaire.
Au cours de ce parcours, nous avons porté une attention particulière à la nature des matériaux et notamment ici le carton (types, structures, utilité).
Une présentation a été faite aux parents en fin de journée après le temps périscolaire.« A Réauville, nous nous sommes demandés comment « habiter » ces sculptures ou ces architectures ainsi créées. Le dessin a été un moyen pour continuer en se racontant des histoires et en pensant toujours dans l'espace (les jeux du recto/verso, dedans/dehors, etc...) en découpant, pliant, et collant. Pour réaliser ce travail, chaque enfant a reçu un module fabriqué spécifiquement pour l'occasion.
Ceux-ci ouvrant à plusieurs sens possibles, nous avons exploré également la possibilité du livre « en pli », sa géométrie, et les modes de structuration de l'image à l'intérieur de celle-ci». Une synthèse du travail a pu se faire le 27 juin lors d'une journée consacrée en lien avec les autres classes travaillant avec Lynn Pook.
(voir L’actualité des ateliers)

La diffusion

(2016)

Les partenaires en cours de contact 

Travaux récents

Dernières expositions

2014

  • A Travers Champs, avec Ena Lindenbaur et Caroline Sagot-Duvauroux, espace Ducros, association Les enfants du facteur, Grignan
  • Enregistrements photographiques, Maison de l'image, Aubenas

2013

  • Enregistrements photographiques, espace Aragon, Villard-Bonnot
  • Archives actives, exposition collective, galerie Angle, St Paul-Trois-Châteaux

2012

  • exposition hors les murs, centre d'art les Pénitents Noirs, Aubagne
  • L'expérience de la chambre obscure, Chapelle des Roberts, St Julien en St Alban, Ardèche
  • festival L'art et la matière, Prieuré de Charrière, Drôme

2011

  • Etape nomade, association Tadlachance, Cuges-lès-Pins
  • festival L'art des corps, Lagorce
  • Territoire(s) brut(s), exposition collective galerie du théâtre de Privas

Dernieres publications

  • 2014 - A travers champs, Livre d'artiste avec Ena Lindenbaur et Caroline Sagot-Duvauroux
  • 2012 - Prieuré de Charrière, livre d'artiste
  • 2010 - Arts visuels & danse, collection Arts visuels&... éditions Scéren, CRDP de Poitier

Documentaires video

  • 2011- Cosmogonie, vidéo de Laure Baudoin, 60min - Carte-mondes, vidéo de Didier Petit, 15 min

Collections publiques

  • Observatoire de Paris (série 2010), bibliothèque d'Annonay, lycée du Valentin Bourg-lès-Valence

Activités pedagogiques

Enseignante pour les ateliers tous publics enfants à l'ESAD.G.V (Ecole supérieure d'art et de Design), à Valence – Mise en place depuis 2011 à l'ESAD d'un événement (Aire de jeu) associant stages et exposition participative réalisée par des groupes d'enfants pour d'autres enfants.
Interventions dans le cadre de projets artistiques et des pratiques d'atelier (enfants, d'adolescents et d'adultes) dans différents contextes (milieu scolaire, hospitalier, social, de loisirs, etc.)

2015 - Lynn Pook

Photo de l’œuvre

ORGAN2 Lynn Pock

Nom

Lynn Pook, plasticienne

Année(s) de résidence au Cube

2015 2017

Repères biographiques

Artiste plasticienne d’origine franco allemande, Lynn Pook a étudié la danse, la sculpture, les arts et médias entre Paris, Berlin et Karlsruhe. Sa pratique artistique prend forme dans l’observation du corps, et de ses perceptions. De ses réflexions naissent des dispositifs intimistes interrogeant les modes et les systèmes d’échanges entre le spectateur et l’objet.
www.lynnpook.net

L’intention

Depuis 2003, l’artiste développe sa recherche artistique autour de la dimension vibratoire du son: l’audio-tactile. Ses installations/performances ont déjà conquis le public lors de nombreux évènements dédiés aux nouveaux médias. Sa démarche suppose un rapport étroit avec l’usager-visiteur, habitant ou touriste d’un lieu. La production de l’œuvre suppose une collaboration du type artiste-entreprise. A ces deux titres, l’artiste s’inscrit parfaitement dans l’esprit de résidence du Cube. Par ailleurs, l’usage des technologies numériques, présent sans rendre l’œuvre complexe dans son approche, permet à Lynn Pook d’être très étroitement associée au développement du projet territorial « Art, culture et technologies numériques en milieu rural » porté par la MDT- Le cube

La création

A fleur de Peau Lynn PookLa résidence 2015 au Cube vise avant tout le prototypage professionnel de l’œuvre et de son usage.
Les objets créés constituent le projet ORGAN. « ORGAN est une installation visuelle, sonore et tactile : Plus je m’en approche et plus je fais partie d’elle. Ou bien ferait-elle plus partie de moi ? »
« ORGAN et ses stimuli discrets proposent de goûter la lenteur, le minuscule et le proche. C’est une sculpture relationnelle mettant en jeu non seulement la vue et l’ouïe des spectateurs, mais aussi le toucher dont la peau est l’interface privilégiée d’une expérience intime propre à déclencher les imaginaires singuliers de chacun ».
Ce projet utilise la technologie comme un moyen et non comme une fin en soi. Elle doit donc remplir sa fonction en restant invisible afin de ne pas nuire à l'expérience sensible et à la poésie de l'objet.
Ce projet demande une réflexion et une expérimentation sur la façon de solliciter l’envie du spectateur à devenir acteur de son expérience, d’interagir physiquement avec l’œuvre et d’autres éventuels participants.

La restitution

Du 23 février au 4 mars

Constellation consolante

Lynn Pock enfant au petit rosePlasticienne franco-allemande, Lynn Pook, née en 1975, vit et travaille à Barnave (Drôme), et de par le monde. Elle a étudié la danse, la sculpture, les arts et médias à Paris, Berlin et Karlsruhe, au ZKM.
Depuis 2003, Lynn Pook poursuit une recherche sur le toucher par un contact sonore explorant la dimension vibratoire et tactile du son. Elle abolit la distance entre le spectateur et l’objet et investit l’individu comme lieu et matière d’une sculpture temporelle.
À travers les œuvres « audio-tactiles », elle s’immisce dans le domaine du toucher, un sens culturellement soumis à des règles sociales restrictives et complexes et encore plus mises à mal par l’introduction massive dans notre quotidien d’objets technologiques de communication à distance et l’expansion de notre mobilité au monde.Dans cette sortie de résidence, Lynn Pook présente ses recherches actuelles autour du projet O R G A N, accueilli au Cube en 2015.
De ce projet découlent aussi des doudoux, des cellules, des silhouettes, des structures, des ossatures, du plat ou presque, des creux, des bosses, des couleurs et de la douceur.
L'artiste construit à travers ses installations un univers doux et contemplatif invitant à ralentir, à laisser ses sens s'imprégner de vibrations sonores, tactiles et visuelles.
Elle renoue dans sa recherche avec une période précoce de la vie où tout est découverte et sensation qui permettent de construire et de complexifier notre appréhension du monde. Être touché, toucher, explorer avec son corps et ses mains, sa bouche, permet de se faire progressivement une image de ce qui nous entoure, de nous frayer un chemin entre le concret et l'abstrait, d'opérer par l’expérience sensorielle une compréhension de notre environnement. Les objets présentés jouent du passage entre la bi-dimensionnalité et la tridimensionnalité et vice versa.

Vernissage le jeudi 23 février à 18h30. Exposition du 23 février au 4 mars 2017, du jeudi au samedi de 14h00 à 18h00.

Les ateliers

Les ateliers sensibles sont une proposition d’intervention en classe unique en lien avec la résidence au Cube pour la création de l’œuvre ORGAN
Une approche créative avec les enfants et l'enseignant

Lynn Pook propose aux enfants son approche interdisciplinaire de la création basée sur une grande curiosité et une ouverture au monde. La collaboration et la complicité de l'équipe enseignante permet de relier les propositions abordées dans les ateliers avec des thématiques et exercices abordés pendant l'enseignement scolaire. Ces propositions sont aussi en lien étroit avec la création de l'artiste. Les objets réalisés peuvent devenir des œuvres collectives s'intégrant dans le travail de l'artiste.
Les moyens de créations Le dessin, la peinture, le collage, le mouvement, l'écriture, la couture, le modelage, le bricolage, l'assemblage, le son, la vidéo ...

Le chemin pour y parvenir L'observation visuelle, sonore, tactile, olfactive et peut-être gustative, l’expérimentation, l'invention commune de règles du jeu, le mouvement, la discussion, la manipulation ludique des matériaux, création collectives, travail en groupe, entraide entre les enfants de différents âges.Durant l’année scolaire 2015-2016, en lien avec son projet, Lynn Pook a proposé aux enfants des classes de Maternelle et Cors préparatoires de l'école de Valrousse (Valaurie) une série d'ateliers artistiques sur les sens du toucher, de l'ouïe, de la vue et de l'odorat. Après du "cinéma pour l'oreille", du dessins d'objet sensoriels, la découverte de vocabulaire lié à nos sens, à nos perceptions et à toutes les actions menées durant les interventions, la réalisation de boite à sensations, Lynn Pook a mobilisé les enfants dans une dernière étape du "grand projet" tant attendu : Le Doudou Géant!
Travail de mise en mouvement du corps des enfants pour prendre conscience des silhouettes qu'on crées avec son corps, réalisation de dessins de silhouettes des enfants sur des grandes feuilles en papiers, découpage et décoration de celles-ci en technique mixte. Puis réalisation de sculptures molles, sortes de « doudoux » à partir des silhouettes des enfants : report de ces silhouettes sur du tissus, découpage, couture, puis remplissage des formes. Pour aboutir à des sculptures molles de tailles différentes selon le nombre de silhouettes associées ensembles.Le Doudou Géant est une oeuvre collective et collaborative réalisé par et avec les enfants. C’est une grande sculpture molle en tissus colorés contenant différents matériaux de remplissage, un objet rigolo qui stimule les sens. Cette oeuvre fera partie de l’exposition consacrée à ORGAN en 2017. Elle a été présentée à la population locale au mois de juin 2016 (voir "L’actualité des ateliers")

La diffusion

Lynn Pook Organ 2ORGAN est un relief organique composite d’où émanent des sons vibrés. « Plus je m’en approche et plus je fais partie de ce paysage. Ou bien ferait-il plus partie de moi ?»
ORGAN, c’est une invitation au voyage ludique, plutôt contemplatif, voir méditatif. Loin des vitesses supersoniques et des flux internet, ORGAN est une œuvre de la lenteur, du minuscule et du proche.
Cette sculpture relationnelle met en jeu non seulement la vue et l’ouïe des spectateurs, mais aussi le toucher à travers une implication corporelle. La peau en est l’interface principale de transmission, la membrane à travers laquelle transite pour qui prendra le temps cette expérience déroutante faite de sons-vibrations. C’est une expérience intime et douce toute en creux et en pleins.
ORGAN invite le public à se (dé)placer «dans», à se blottir «contre», enlacer, déplacer des objets audio-tactiles. Tantôt actif, tantôt passif, le spectateur s’organise entre, sur et sous les objets et devient partie prenante de cette matière sensible.

Création et constuction : Lynn Pook
Composition et ingénierie musicale :  Valentin Durif
Feutreuse tout terrain : Stéphanie Cailleau
Ingénierie électronique : Étude Nolibos
Production : Paradox[A] / Maison de la Tour
Autres partenaires : 8 fablab, Entreprise Jlc-Sellerie
Le projet bénéficie du soutien du
Fond SCAN (Région et DRAC Auvergne-Rhone-Alpes)
et du DICREAM (aide au développement)

Les partenaires

Complicités artistiques
Valentin Durif
- Artiste sonore (Lyon / Rhône-AlpesAuvergne) Soutient en ingénierie musicale.  Travail commun sur une partition musicale gérant les  comportements sonores et vibratoires des objets.   
Stéphanie Cailleau - artiste feutreuse (Die / Drôme)  Les objets composant ORGAN ont des formes complexes et diverses et le cahier des charges induit par la spécificité des contraintes techniques liées aux fonctions des objets sont autant de défis à relever dans la réalisation de la finition des objets. Dans le cadre de la maquette, Stéphanie Cailleau et Lynn Pook mettent en oeuvre différentes techniques de feutrages et d’assemblage permettant d’arriver à un résultat satisfaisant sur le plan esthétique et technique. Le procédé s’approchera de celui utilisé dans la chapellerie, mais sur des objets plus volumineux.   

Complicités technologiques  
Nicolas Nolibos, Ingénieur - Conception 2D et 3D, Fabrication numérique (Aixen-Diois / Drôme)  Travail sur la conception et la réalisation des armatures des objets et l’intégration des technologies. Le premier prototype réalisé partiellement en 2013 avec des moyens très rudimentaires lors du projet « Substance Son », s’avère ne pas répondre à certaines contraintes, notamment mécanique et d’intégration des technologies. Dans le cadre de la maquette, Lynn Pook traverse une série d’expérimentation pour mettre au point un procédé de fabrication et définir les matériaux permettant par la suite de réaliser les ossatures de la douzaine d’objets audio-tactiles.  

Complicités artisanales  
Véronique Charles - Feutreuse (Die / Drôme)  Elle met en place des collectes de laine auprès d’éleveurs locaux afin de revaloriser une matière première locale qui avait perdu tout intérêt commercial auprès des industriels  avec la concurrence des laines importées majoritairement de Nouvelle Zélande. Elle fait ensuite laver et carder ces laines dans des entreprises françaises afin qu’elles soient prêtes à l’utilisation.   
La filature Terrade (Felletin / Creuse)  Nettoyage et préparation de la laine brute pour la filature et réalisation de fil.  
JLC Sellerie (Valaurie / Drôme) Cet artisan sellier se propose d’accueillir Lynn Pook dans son atelier et de l’accompagner dans la réalisation du capitonnage des objets ainsi que de faciliter l’accès à des matières premières.  Collaboration sous forme de mécénat.  

Complicités fabrication  
8-Fablab (Crest / Drôme) Réalisation des scan 3D des maquettes et des découpes des ossatures des objets à l’aide de la  fraiseuse à commande numérique: Vanderlab, Château Éphémère, Carrières-sous-Poissy / Yvelines Début 2015, pour une durée de 2 mois, Lynn Pook était en résidence dans ce nouveau lieu de résidence dédié aux arts numériques et sonores. A cette occasion, elle a commence à travailler sur la forme des objets (dessins et modelage) et la réalisation de leurs ossatures à l’aide d’outils numériques tel qu’une découpeuse laser. 

Travaux récents

2014 - Stéphanie Lehu

Photo de l’œuvre

stenope Stephanie Lehu Cube

Repères biographiques

Née en 1986 à Metz
Vit et travaille à Buisson (84)
Diplôme National Supérieur d'Expression Plastique option Art - Ecole Supérieure d'Art et de Design – St-Etienne (42)
Diplôme National d'Arts Plastiques option Art - Ecole Supérieure d'Art et de Design - Saint-Etienne (42)
Semestre d'études option Photographie - Ontario College of Art and Design - Toronto (Canada)
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. / 06 26 07 18 22 / www.stephanielehu.com

L’intention

Le travail de Stéphanie Lehu s’inscrit dans le prolongement des résidences menées au Cube en 2013 sur l’idée de la trace et de la mémoire.
Depuis plusieurs années, Stéphanie Lehu développe « une démarche photographique singulière où l’humain est nécessairement représenté, bien que les visages soient la plupart du temps méconnaissables. Que ses photographies soient mises en scène ou prises sur le vif, on y trouve toujours une sensation d’inquiétante étrangeté suscitant à la fois horreur et fascination. Des thématiques récurrentes parcourent l’ensemble de son travail photographique : le monstre, le masque, le double, l’entre-deux, l’enfermement, l’hystérie ».
Pendant son temps de résidence au Cube, l’artiste a l’intention de mener un travail photographique sur des portraits d’habitants de Valaurie, dans leur cadre intime et familier, en poursuivant en parallèle une réflexion sur le paysage du territoire et de ses alentours ».

La création

Le projet de résidence de Stéphanie Lehu consiste à aller à la rencontre des habitants du village pour immortaliser leurs visages et nourrir sa création de leurs souvenirs et témoignages. Partant du principe qu’un territoire est toujours le reflet des gens qui l’habitent, son intention est d’aller à la découverte du territoire en se laissant guider par le récit des habitants, voire accompagnée. Ces récits sont le point de départ d’une série de photographies de paysages.
Les prises de vue sont réalisées avec un sténopé (et/ou un appareil Polaroïd) pour son esthétique loin du cliché de carte postale et la proximité qu’il permet avec le sujet.
La photographie au sténopé est l’enregistrement d’un instant et non pas un simple arrêt sur image, en raison du long temps de pose qui lui est nécessaire. Il en résulte des images aux contours indéfinis et aux couleurs aléatoires. Elles renvoient à un univers onirique, rappellent des images de l’ordre du souvenir. Et il s’agira justement de cela pour les habitants : se souvenir ».

La restitution

Une exposition, composée de tirages photographiques Fine art (entre 10 et 15 tirages). L’ensemble des photographies sera accompagné d’un texte rendant compte de l’expérience de l’artiste durant la résidence.
Des actions en milieux scolaires sur le territoire autour de la démarche photographique, enrichi d’une découverte de la pratique photographique au sténopé.

La diffusion

Un ouvrage de la « collection  le Cube » coéditée avec les Editions Marie Delarbre (Taulignan), retracera le projet de résidence, faisant dialoguer textes et images, compilant les séries de portraits effectués avec la complicité des habitants de Valaurie et les sténopés de paysages.
Toutes les photographies seront mises en vente en nombre de tirages limités.

Les partenaires

Les photos exposées sont tirées par La Fabrique de l’image, en Drôme, « atelier pour les photographes professionnels ou amateurs, qui souhaitent un accompagnement, un regard tiers, dans la réalisation de leurs tirages, pour une interprétation au plus près de leurs attentes ». La Fabrique de l’image

Les photos sur béton ont été imprimées par l'atelier d'impression DoYouArt situé à Saint-Etienne.
https://www.doyouart.com/

Expositions personnelles

2015 Mémoire[S] - Angle hors les murs, Collège Jean Perrin - Saint-Paul-Trois-Châteaux (26)
2014 Mémoire[s] - Bibliothèque - Saint-Apollinaire-de-Rias (07)
Mémoire[S] - Médiathèque - Saint-Paul-Trois-Châteaux (26)
La belle indifférence – ICM, Hôpital de la Salpêtrière - Paris (75)
Mémoire[S] - Angle art contemporain - Saint-Paul-Trois-Châteaux (26)
2012 Le Val des nymphes - Chemin des arts en Tricastin - Angle hors les murs, atelier des Alyssas - Clansayes (26)
La belle indifférence - Galerie Parcours de l’art - Avignon (84)
2010 Ascension - Angle hors les murs, Collège Jean Perrin - Saint-Paul-Trois-Châteaux (26)
Ascension - L’été Contemporain Dracénois - Chapelle Saint-Sauveur - Draguignan (83)
Photographies - Atelier d’art Artka - Valence (26)

Expositions collectives

2014 Monuments aux morts – Eglise des Frères Prêcheurs, Arles (13)
2013 La Belle indifférence, exposition performance - Fine Art Studio – Bruxelles (BE)
Habiter / déshabiter - Espace Aragon - Villard Bonnot (38)
2012 Archives actives - Angle art contemporain - Saint-Paul-Trois-Châteaux (26)
Le Val des nymphes - Maison de la Truffe et du Tricastin - Saint-Paul-Trois-Châteaux (26)
La belle indifférence – 12èmes Rencontres de la Photographie - Chabeuil (26)
Le Val des nymphes - Office de tourisme - Saint-Paul-Trois-Châteaux (26)
La belle indifférence - Printemps de l’image et de la photo 6ème édition - GAC - Annonay (07) / invitée du café photo
2011 La belle indifférence - Supervues, 3 jours à l’hôtel Burrhus - Vaison-la-Romaine (84)
Abandon - Médiathèque Drôme provençale - Nyons (26)
Le Balcon - Phot’Aix - Fondation Vasarely - Aix-en-Provence (13)
Ascension - 17ème Parcours de l’art - Avignon (84)
Silence - Galerie La Fontaine Obscure - Aix-en-Provence (13)
Ascension - Printemps de l’image et de la photo 5ème édition - Davézieux (07)
2010 Le Balcon / Ascension - 10èmes Rencontres de la Photographie - Chabeuil (26)
Pneuma / Ascension - 27ème Rendez-vous des jeunes plasticiens - La Garde (83)
2009 Automonstruosités - 26ème Rendez-vous des jeunes plasticiens - La Garde (83)
Pneuma - Travaux en cours / En cours de travaux - Musée d'Art Moderne - Saint-Etienne (42)

Collections

Artothèque de L’Eté Contemporain Dracénois - Draguignan (83) www.larto.fr

Collections privées

Prix /bourses

2011 Prix coup de cœur de Yann Arthus-Bertrand pour la photographie Abandon

Publications / presse / tv

2015 Une expo photo très originale in Le Dauphiné Libéré
2014 Your Holiday Pictures 2014, site web L’Oeil de la Photographie
Portrait de lecteurs, un vrai cadeau in La Tribune
Mémoire[s], une exposition à découvrir in Le Dauphiné Libéré
2013 Les photos de Stéphanie Lehu in Le Dauphiné Libéré
Deux photographes à Aragon in Le Dauphiné Libéré
2012 Interview sur ma série La Belle indifférence, émission Tv Entrée libre, reportage L’Hystérie
L’hystérie mise en espace par Stéphanie Lehu in Le Dauphiné Libéré
Catalogue La banlieue au féminin, édition Médiris
Stéphanie Lehu expose ses photos à la galerie du Parcours de l’art in Vaucluse matin
2011 Concours photo du Ceder in La Tribune
Stéphanie Lehu expose à Supervues in Vaucluse matin
Vaison : 37 artistes nous invitent dans leur chambre in La Provence
Catalogue d’exposition Phot’Aix, édition Fontaine Obscure
Catalogue d’exposition 17ème Parcours de l’art
Catalogue du 9ème Salon International d’Art Photographique de Pessac
2010 Angle expose au collège in Le Dauphiné Libéré
Stéphanie Lehu artiste photographe in Vibration Clandestine n°12
Piégés dans l’ascenseur par la photographe Stéphanie Lehu in Var matin
Catalogue d’exposition L’Eté Contemporain Dracénois
Stéphanie Lehu artiste photographe in Le Dauphiné Libéré

2014 - Sylvie Deparis

Photo de l’œuvre

Traversées

Sylvie Deparis fiche

Repères biographiques

Née en 1965
Vit et travaille dans le Gard
Ecole des Beaux-arts de Toulouse - Diplôme d’Etudes Supérieures en Conservation et Restauration des OEuvres Peintes, Ecole d’Art d’Avignon
De 1988 à 1992, plusieurs missions de restauration de peintures murales en Egypte (Temple de Karnak, Vallée des Reines, Le Caire)
2005, animation d’un atelier de peinture pour enfants et adolescents à Bobo-Dioulasso, Burkina Faso
2010, séjour- résidence dans le delta du Mékong, Vietnam
2011, résidence d’artiste à la Fondation Culturelle Toji, Wonju, Corée du Sud
2012, séjour dans le Yunnan, Chine
2013  Résidence d’artiste à Batu, Java, Indonésie
2014  Enseignement-workshops au Qi Xiang Art Center, Pékin, Chine
2014-2015 Résidence d’artiste Le Cube, Valaurie, Drôme

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.  - www.sylvie-deparis.odavia.com

L’intention

La démarche artistique de Sylvie Deparis est « une recherche de transcription des rythmes du Vivant, dans une approche énergétique et sensorielle. Elle puise à la source de l’univers végétal, perçu comme équilibre dynamique de flux, circulation de souffles ». Elle se décline dans des séries de dessins et peintures, ou des installations, dans lesquelles la composition des surfaces alterne avec une approche plus graphique. Les matériaux utilisés jusqu’à maintenant sont des matériaux souples : papiers, intissés, voilages. Les notions de transparence, de plans et d’espace, et celle de lumière, sont des éléments constitutifs de sa démarche.
Le souhait de l’artiste est de développer cette approche de la lumière et de la mise en espace par l’utilisation de la découpe et l’emploi de matériaux rigides, transparents, translucides ou opaques, jouant sur les degrés de diffusion de la lumière, et créant également des réseaux différents d’ombres portées.

La création

La résidence de Sylvie Deparis s’inscrit dans une démarche de rapprochement entre la ville de Saint Etienne et le Cube, sur des objectifs communs de valorisation de la relation entre Art et Industrie. Dans ce contexte, un projet va naître de la rencontre entre le travail de plasticienne, à un moment donné de son parcours, et une entreprise et un matériau : le verre soufflé de la verrerie de St Just Saint Rambert dans la Loire.
Le projet consiste, en collaboration avec la verrerie et au service d’une expérience sensible et esthétique de l’espace, à concilier les préoccupations récurrentes du travail de l’artiste : « la transcription de la 'présence', la transparence, la lumière, le mouvement ».
L’œuvre finale est une installation réunissant trois ensembles.
Le premier ensemble est constitué de plaques de verre suspendues orangées et rouge comportant des motifs ondoyants légers suspendues dans l’espace et à travers lesquelles sont projetées des vidéos de dessins en cours de formation, les motifs du verre jouant par leur fluidité avec les mouvements des dessins.
Les motifs des dessins, qui se construisent puis s’effacent, évoquent les deux temps de la respiration : le plein et le vide, ce qui se particularise, avance, se dilate, et ce qui se dissout, se résorbe, retourne au Tout.
Le second ensemble est constitué de plaques de verre verticales et de plus petits formats, sur lesquelles les dessins sont sérigraphiés, suspendues de façon suffisamment rapprochée les unes des autres dans l’espace pour créer une impression de “forêt”. Le verre utilisé est du verre plaqué : placages légers, qui créent un effet de brume dans une gamme de camaïeux de blanc et gris bleutés contrastant avec les tons vifs et chauds de la série précédente, et sur lesquels les dessins sérigraphiés se détachent en blanc.
Le troisième ensemble est constitué de dalles de verre découpées selon des motifs végétaux et assemblées en une composition au sol, posées sur des feuilles luminescentes qui les éclairent par en-dessous. Cette découpe demandait de transférer les dessins, initialement sur papier, en formats vectorisés, travail réalisé par l'entreprise VMS à Valaurie.
Les trois ensembles se répondent par leur disposition dans l’espace, dans une œuvre unique nommée «Traversées».

La restitution

« Traversées » est présentée lors de la Biennale Off du Design 2015 de Saint-Etienne du 12 mars au 9 avril 2015 dans les locaux de la Cité du design de l’agence de communication Altavia-Saint-Etienne, partenaire du projet.
Par ailleurs, par le fait même de ses caractéristiques, l’œuvre s’inscrit dans « l’Année internationale de la lumière et des techniques liées à la lumière » de l’Unesco.
L’œuvre sera exposée dans une forme adaptée à la Maison de la tour à l’automne 2015.
Enfin, le recours au numérique dans la réalisation la positionne dans le projet « Art, culture et technologies numériques en milieu rural » conduit par La Maison de la tour-Le cube à l’échelle du département de la Drôme et de la Région Rhône Alpes.

La diffusion

Les partenaires

Pour l'artiste, « Traversées » ne pouvait se concevoir sans l'aide des entreprises qui ont très généreusement accepté de mettre leurs compétences au service d'un projet artistique qui n'existerait pas sans elles, et dont la richesse doit beaucoup à cette synergie.
L'entreprise Jean Gobba-Tecni Bombage à Pontcharra-sur-Turdine a effectué la découpe, le polissage des bords et le perçage des plaques de verre destinées à être sérigraphiées.
L'entreprise Thomas Vitraux à Valence a sérigraphié dix-huit dessins sur ces plaques.
L'entreprise Techn'Eau Jet à Feurs a découpé treize dalles de verre selon la forme des dessins de l’artiste grâce à une technologie de découpe au jet d'eau que possèdent peu d'entreprises en France. Cette découpe demandait de transférer les dessins, initialement sur papier, en formats vectorisés, travail réalisé par :
l'entreprise VMS à Valaurie, qui a également conçu et réalisé la structure portante de l’installation.
L’entreprise Luminéo à Malrieux a offert des feuilles luminescentes permettant d’éclairer par en-dessous les dalles de verre sur lesquelles elles sont posées.
L’Agence Altavia Saint-Etienne accueille l’œuvre durant la Biennale off.

Travaux récents

Expositions personnelles

  • 2015 Traversées, Biennale Off du design de St Etienne
  • 2013 Médiathèque de Narbonne - Galerie Raos, Batu, Java, Indonésie
  • 2012 Galerie L’R du Cormoran, Pernes les Fontaines - Prieuré de Salagon, Mane, Alpes de Haute-Provence - Médiathèque de Sainte Maxime - Médiathèque de Romans sur Isère - Médiathèque de Bron
  • 2011 Médiathèque de Saint Raphaël - Fondation Culturelle Toji, Wonju, Corée du Sud - Galerie Bleue, Riscle, Gers
  • 2010 Chapelle Sainte Anne, Boulbon

Expositions collectives

  • 2014  La vague des sentiments, Centre d’art contemporain d’Istres - Rétrospective Résidence d’artistes, Communauté de Communes du Pont du Gard, Aramon
  • 2013  Exposition Résidence d’artistes, Communauté de Communes du Pont du Gard, Remoulins
  • 2012 Supervues, 3 jours à l’hôtel Burrhus, Vaison la Romaine - Lignes et plis, une histoire du livre d’artiste, Musée PAB, Alès
  • 2011 Le climat de l’artiste, Médiathèque Ceccano, Avignon

En permanence

  • Galerie Michèle Champetier, Cannes

Foires et salons

  • 2011 – 2012 - 2013 : Page(s), salon de la bibliophilie contemporaine, Paris
  • 2009 – 2010 – 2011 - 2012 : Salon du livre d’artistes, Carré d’Art, Nîmes
  • 2011 : Festival du livre de Mouans-Sartoux (06)
  • 2011: Artpage 8, Rencontre biennale de l’estampe et du livre d’artiste, Octon (34)

Livres d’artiste

Chez SD Editions, éditions de l’artiste :

  • Eveil, répétitions, Antoine Graziani, 12 ex., SD Editions, 2009
  • Melisma, Béatrice Machet, 12 ex., SD Editions, 2010
  • Deux ou trois îlots de neige, Joël-Claude Meffre, 12 ex., SD Editions, 2010
  • Nuque contre terre, Jean-Claude Villain, 16 ex., SD Editions, 2010
  • La vie sans visage, Jacques Ancet, 16 ex., SD Editions, 2011
  • Implore la lumière, Roselyne Sibille, 16 ex., SD Editions, 2011
  • Sept méditations sencha, Kenneth White, 18 ex., SD Editions 2012
  • Cyprès, Joël-Claude Meffre, 18 ex., SD Editions, 2013
  • Tant pis, Ma Desheng, 18 ex., SD Editions, 2014

Ainsi qu’une vingtaine d’ouvrages chez d’autres éditeurs

Manuscrits

  • Terreau du ciel, Joël Claude Meffre, 6 ex., collection Comme si, Daniel Leuwers, 2009
  • Toujours nouveau le silence, Bernard Vargaftig, 6 ex., coll. Don du poëme, Daniel Leuwers, 2009
  • Rosée d’extase, Jean-Claude Villain, 7 ex., collection Feuillet d’album, Daniel Leuwers, 2008

Revues et éditions courantes

  • Transition 1, Revue Propos de campagne 18, Propos2 éditions, Manosque 2010 (12 dessins)
  • Je n’aime que l’énigme, Bernard Vargaftig, Editions Jacques Brémond, 2013 (avec 30 exemplaires de tête comportant un dessin original)

Collections publiques

Médiathèque Ceccano, Avignon - Bibliothèque du Carré d’Art, Nîmes - Médiathèque de Cavaillon - Bibliothèque Forney, Paris - Bibliothèque Municipale d’Auch - Médiathèque d’Arles - Artothèque d’Arles - Médiathèque d’Uzès - Bibliothèque patrimoniale du Périgord, Toulouse – Médiathèque Emile Zola, Montpellier - Médiathèque La Méjanes, Aix en Provence – Médiathèque de Quimper – BDP du Gard - BDP de la Haute-Garonne -Médiathèque de Saint Raphaël - BMVR de Nice - BDP du Finistère -  Bibliothèque Cantonale et Universitaire, Lausanne - Médiathèque Simone de Beauvoir, Romans-sur-Isère – BDP de l’Héraut – BDP du Gers – BMVR de Marseille – Médiathèque André Verdet, Carros – Médiathèque d’Oullins – Médiathèque de Bron – Médiathèque d’Anglet – Bibliothèque Départementale des Alpes Maritimes - Médiathèque d’Antibes – Médiathèque de Carcassonne – Médiathèque Nelson Mandela, Gardanne – Bibliothèque Bonlieu, Annecy –

 

2013 - Olivier Hézard

Photo de l’œuvre

Olivier Hezard Cube

« A propos d’une guerre (1914) : mémoire et médiation de la photographie et de l’artiste »

Repères biographiques

Photographe, plasticien, né en 1965 à Besançon – Diplôme DNSEP des Beaux Arts de Besançon
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L’intention

Il y a 4 ans, en 2008, Olivier Hézard entreprend de sauver les images de la guerre de 1914 photographiées par son grand-père et conservées par sa grand’mère dans un album, traces d’un passé qui s’efface physiquement et s’étiole dans la mémoire collective.
A l’aide d’un vieil objectif macro et d’un appareil numérique, il re-photographie les quelques 450 tirages initiaux qui, pour certains devenaient quasiment illisibles. Retravaillées sur Photoshop, il a redécouvert ces images avec ce regard empreint d’un certain romantisme, parfois même bucolique, sur fond d’évènements tragiques. Le résultat de ce travail de restauration exécuté en lumière naturelle fait ressortir la texture du papier, le grain de la photographie, des détails jusque-là inconnus, avec une étrange netteté. Il en ressort des images souvent énigmatiques, vaporeuses, pleines de mystères qui font penser à Ortiz Echaguë ou Simon Marsden. Contre-pied de la photo journalistique et évènementielle, ce regard est une empreinte personnelle de l’histoire de son grand-père dans LA grande histoire » qui retient tout l’intérêt du Cube, qui a choisi de s'impliquer dans les événements culturels relatifs à la commémoration du centenaire de la guerre 14-18, en permettant à des artistes de créer et s'exprimer sur ce sujet mémoriel.

La création, en 2 temps

En 2013, la résidence a pour objet de rendre «lisible» par la présentation (exposition) et le discours (ateliers, visites commentées) à des publics jeunes et adultes, ce que constitue une oeuvre de médiation dans un travail de mémoire de faits qui ne peuvent plus être racontés autrement que par le texte, l’image ou le son. Le regard est ici l’empreinte de l’artiste et plus particulièrement du photographe. A une époque où la relation à l’information, à la médiatisation des faits suppose une indispensable éducation, parler de mémoire et qui plus est de devoir de mémoire exige de donner à comprendre le rôle du médiateur ou du medium ou des deux. L’artiste a choisi de donner sens aux traces anciennes en les revisitant par le présent, à partir d’un reportage photographique sur les lieux, les emplacements exacts autour de Verdun retrouvés à partir des documents photographiques « restaurés » de son grand-père, de notes jointes à l'album, des titres.
Outre l’émotion d’Olivier Hézard devant les traces de ce passé, on comprendra qu’il lui soit apparu important, dans ses implications personnelles ou sociales, dans des formes artistiques différentes, de donner à penser sur la mémoire de faits qui ne ressortiront bientôt plus de témoins mais de traces.
En 2014, la résidence est consacrée à la valorisation d’un fond photographique exceptionnel à plus d’un titre qui permet de nombreuses formes d’exploitation. Outre une exposition, il est envisagé un développement éditorial sous 2 formes : une exposition itinérante « A propos d’une guerre (1914) : mémoire et médiation de la photographie et de l’artiste » et une publication, récit dans lequel l’artiste racontera son histoire personnelle et sa démarche de photographe.

La restitution

Dans l’exposition « Empreinte et mémoire 2 regards sur la guerre de 14-18 » qui s’est déroulée à la maison de la tour du 13 septembre au 26 octobre 2014, Olivier Hézard a juxtaposé les images retrouvées à celles d'aujourd'hui, les a confrontées à son propre regard, organisant ainsi une rencontre du passé et du présent. C’est à cette rencontre qu'il a convié le visiteur de l'exposition".

La diffusion

Un ouvrage dans le « collection du Cube » coéditée avec les Editions Marie Delarbre de Taulignan.
Une mallette constituée de 20 photographies permet l’itinérance de l’exposition « A propos d’une guerre (1914) : mémoire et médiation de la photographie et de l’artiste », conçue pour deux situations d’utilisation en exposition et en exploitation pédagogique des photographies. Un livret d’accompagnement facilite ces deux usages en livrant des indications sur la démarche et les techniques de l’artiste.
Une publication du récit de «l’aventure » vécue par Olivier Hézard dans sa rencontre avec son histoire et l’Histoire, récit dans lequel l’artiste raconte son histoire personnelle et sa démarche de photographe. Format 21x29,7 à la française - 96 pages + couverture - Mise en page et photogravure de l’artiste. Tirage prévu de 1000 exemplaires.

Les partenaires

Les photos exposées ont été tirées par La Fabrique de l’image, en Drôme, « atelier pour les photographes professionnels ou amateurs, qui souhaitent un accompagnement, un regard tiers, dans la réalisation de leurs tirages, pour une interprétation au plus près de leurs attentes ». http://www.fabrique-image.fr

Travaux récents

  • 2011 : Exposition à la maison de la Tour à Valaurie sur le thème des anciennes publicités peintes que le temps fait disparaître
  • 2010 : exposition à la maison de la Tour à Valaurie sur le thème des carcasses automobiles oubliées

2013 - Philippe Chitarrini

Photo de l’œuvre

marbre blanc Philippe Chitarrini Cube

Memory Land

Repères biographiques

Artiste plasticien né en 1969 – Maîtrise d'arts plastiques, université Aix-Marseille
Maîtrise d'histoire de l'art – Enseignant en Pratique et Histoire de l'art. Artiste visuel à la Galerie MARTAGON à Malaucène (Vaucluse)
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - philippe.chitarrini.over-blog.com

L’intention

« Curieux des sciences qui définissent l'humanité », Philippe Chitarrini étudie depuis 2002 les traces laissées par l'homme dans son milieu. Son travail sur l'empreinte digitale lui permet de « s'intéresser à l'homme dans ce qu'il a de plus singulier, et d'aborder ainsi les thématiques de l'identité, de la mémoire et de la perte ». Cette démarche est repérée par le Cube qui a choisi de s'impliquer dans les événements culturels relatifs à la commémoration du centenaire de la guerre 14-18, en permettant à des artistes de créer et s'exprimer sur ce sujet mémoriel.

La création, en 2 temps

" L’empreinte se révèle être un entre-deux ; une trace, un résidu de matière organique laissé par un corps qui s’est absenté. Et cette trace, visible, à peine visible ou parfois même invisible, est constituée d’une accumulation de petits grains de matière qui, réunis, créent un ensemble de motifs aux formes variées et inattendues. Entre macrocosme et microcosme, le doute subsiste et se renforce lorsque ces motifs sont agrandis ou décontextualisés ".
Dans un premier temps, Philippe Chitarrini, après une longue série de croquis, puis la réalisation de plusieurs maquettes, imagine une sorte de mémorial baptisé "Colonne organique", colonne d'apparence abstraite qui n'est autre que l'approche mémorielle d'un artiste à l'occasion de la commémoration de la première guerre mondiale, une représentation de l’empreinte d’un soldat anonyme, qui réduite à une abstraction, devient l’empreinte de tous les soldats. Le Cube met en relation l’artiste avec une entreprise locale Valaurie Métal Soudure, qui offre sa collaboration, et permet la réalisation d’une colonne métallique de section carrée, éclairée de l’intérieur, de 4 mètres de hauteur, laquée de blanc et évidée au laser pour laisser apparaître par découpes le motif du fragment d’empreinte digitale.
Puis, dans un deuxième temps, la municipalité de Valaurie soumet à Philippe Chitarrini son projet d’aménagement d’un parcours reliant l’emplacement où allait être installée la “Colonne organique” à la partie haute du village où se trouve le Cube. Il décide alors de faire évoluer son projet de départ en ponctuant ce cheminement escarpé de deux autres sculptures. Au même moment, le directeur de la marbrerie Sportiello, contacté par Le Cube, se joint à ce nouveau projet apportant matière première et savoir-faire. En une année, trois pièces monumentales sont sorties de ses ateliers (deux en marbre de Carrare blanc massif et une en granit noir). Une première, gigantesque “Monolithe organique” de trois mètres de hauteur en marbre de Carrare blanc, dont la face principale a été gravée en bas-relief du motif d’un fragment de l’empreinte digitale d’Orlan, artiste plasticienne française. Puis durant l’hiver 2013-2014, deux autres pièces pour Valaurie : “Hybride ADN”, fragment d’empreinte digitale démesurément agrandi sur une structure géométrique abstraite ; "Monolithe noir", conçu comme un miroir qui ne restitue que les silhouettes des personnes qui se présentent devant, il fonctionne comme un entre-deux.

La restitution

Le “Monolithe organique” a été présenté au festival international d’art contemporain “Marseille 2013”, sur une invitation de Leïla Voight, où Orlan était l’invitée d’honneur.
"Hybride ADN", pièce modulable, à géométrie variable, a été tout d’abord exposée sous sa forme “Triple hélice” au Centre d’Art Contemporain de Saint-Restitut à l’occasion de l’exposition “Avoir 10+1” au printemps 2014, avant d’être installée définitivement à Valaurie sous sa forme “Simple hélice”.
La “Colonne organique”, le “Monolithe noir” et “l’Hybride ADN/simple hélice” installés dans Valaurie forment un tout indissociable, sur un parcours baptisé Memory Land, en hommage aux soldats morts durant la première Guerre Mondiale. En démarrant du bas de la pente, la “Colonne organique” évoque tout d’abord une perte, le “Monolithe noir” une présence indéfinie et enfin “l’Hybride ADN” une possible renaissance. « Memory Land est une ascension vers la vie, cristallisée dans le marbre de l’hélice d’ADN, qui passe par un questionnement sur nos origines et une quête de notre propre identité ».
Les œuvres, contextualisées dans l’ensemble du travail de Philippe Chitarrini, maquettes, dessins, peintures, ont été des pièces maîtresses dans l’exposition « Empreinte et mémoire 2 regards sur la guerre de 14-18 » du 13 septembre au 26 octobre 2014.

La diffusion

L’ensemble en résidence est relaté dans un livre qui a ouvert la « collection du Cube » coéditée avec les Editions Marie Delarbre de Taulignan

Les partenaires

VMS à Valaurie
Marbrerie Sportiello

Travaux récents

Expositions

  • 2013 : Particules élémentaires - Une histoire d'espace et de temps, Galerie Martagon, Malaucène, France
  • 2012 : Métamorphoses, Nuit des musées, Ste-Cécile, France
  • 2012 : GP6, Printemps de l'art contemporain, Vip Art Galerie, Marseille
  • 2012 : Art on Paper, Bruxelles, Belgique
  • 2012 : Résidence au Cube de Valaurie (sculpture : commande publique),
  • 2011 : L'ange de la connaissance, Gréasque, France
  • 2011 : Installation in situ Vision figée, Parc naturel des Gorges de l'Ardèche
  • 2010 : Supervues, représente le CAC St-Restitut, Hôtel Burrhus,Vaison-la-Romaine, France 2010 :
  • 2010 : GP5, Vip Art Galerie, Marseille, France 2009 :
  • 2009 : GP4, Vip Art Galerie, Marseille, France
  • 2014 : Formats Raisin, Espace d'art contemporain Vallès, St-Martin d'Hères, France
  • 2014 : Avoir 10+1, Centre d'art Contemporain, St-Restitut, France
  • 2013 : Formats raisin, partie 1 et 2, Galerie Martagon, Malaucène, France
  • 2013 : Les Nouveaux Collectionneurs, Galerie CG13, Aix-en-Provence, France
  • 2013 : Organique, Vicenza, Italie
  • 2013 : a-part, Festival international d'art contemporain Alpilles Provence, St-Rémy-de- Provence, France
  • 2013 : Synchronies, organisée par la Galerie du Platane, Institut St-Félix d'Alzon, Beaucaire, France
  • 2012 : Art Paris Art Fair avec la Vip Art Galerie, Paris, France
  • 2012 : Exposition collective, Galerie Kamila Régent, Saignon-en-Lubéron, France
  • 2013 : PAC, Printemps de l'art contemporain, Espace Culture, Marseille,
  • 2012 : Inventaire, Galerie Hang'Art, Grenoble, France Art Gent
  • 2012 : Art Fair avec la Vip Art Galerie, Gand, Belgique
  • 2011 : Exposition commune, Galerie of Marseille, Marseille, France
  • 2011 : Art Paris Art Fair, Grand Palais, avec la Vip Art Galerie, Paris, France
  • 2011 : Christmas Art Fair, Marseille, France
  • 2010 : Exposition avec Frédéric Clavère, Galerie Bonneau-Samames, Marseille, France
  • 2010 : Chic Dessin, Paris, France
  • 2010 : La mort et la dérision, Aix-en-Provence, France

2013 - Florence Grivot et Lise Garnier

Photo de l’œuvre

Grivot Garnier Cube

La Trace de la trace

Noms

Florence Grivot, auteur plasticienne et Lise Garnier, chanteuse, tromboniste, comédienne, guitariste, auteur, compositeur, interprète

Année(s) de résidence au Cube

2013

Repères biographiques

Florence Grivot, Auteur plasticienne
Des sujets centrés sur l’humain et la présence humaine. L’exploration de plusieurs matériaux : pierre, terre. Puis une évolution vers des créations plus éphémères et fragiles.
florencegrivot.jimdo.com - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Lise Garnier, Chanteuse, Tromboniste, Comédienne, Guitariste, Auteur, Compositeur, Interprète
Elève de l’Ecole internationale du mimodrame Marcel Marceau 1997 à 1999, étude de chant lyrique de 1997 à 2000, apprentissage du trombone au conservatoire de 2006 à 2010, de guitare classique de 1985 à 1995, stages de danse contemporaine, contact et improvisation avec : H.Diasnas ; M.Cambois ; A.Salmi ; DAN ; F.Beaubois ; J.Hamilton, stage de théâtre physique et jeu masqué avec S Poncelet. Crée la compagnie « Les souricieuses ».
www.chaudronproduction.com - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

L’intention

Florence Grivot : La trace du lien
Florence Grivot est « à la recherche de la vérité du corps qui précède le langage. Elle revisite le genre humain par une fragmentation du corps. Elle a commencé son travail sur la question de la naissance il y a dix ans. Elle l’aborde par son symbole organique : le nombril. C’est en se laissant imprégner par les lieux, tant intérieurs qu’extérieurs, qu’elle trouve son inspiration créatrice. D’où l’idée de mettre à profit la résidence, comme situation privilégiée de lien avec la population locale, et de mise en contexte de l’œuvre dédiée à un lieu dédié ».

Lise Garnier : La trace d’une voix, d’un son, d’une onde
« Comme une passeuse, Lise Garnier écoute recueille et transforme les mots offerts. De compositions en improvisations, elle laisse une trace sonore de ses rencontres. Comme une passeuse, elle écoute recueille et transforme les mots offerts. De compositions en improvisations, elle laisse une trace sonore de ses rencontres ». Le temps de cette résidence, toutes ses créations trouveront un écho vibratoire dans la présence vocale et sonore de Lise.

La création

Le projet de résidence s’inscrit dans le thème de la mémoire, la trace, l’empreinte, développé par le Cube. Recueillir un ensemble d’empreintes de ce qui fait trace organique de sa venue au monde, c’est-à-dire le nombril, est l'acte fondateur du projet. Pour cela, la participation des habitants de Valaurie en acceptant de se faire mouler une partie de leurs corps, symbole du début de leur venue au monde, a été le fait marquant et réussi de cette résidence. Chaque personne dans toute sa singularité a été sollicitée pour laisser son empreinte tant corporelle que narrative : outre le moulage de son nombril, chacun a été invité à écrire le souvenir d’une anecdote ou fait notoire concernant sa naissance. Le récit de chaque histoire singulière a été emballé soigneusement dans un cocon de fils.
« Intervenir sur une temporalité de plusieurs mois et la périodicité d’ateliers participatifs comme autant de facteurs favorables à la création d’une histoire et d’une mémoire commune ».
La résidence a permis d’assurer les conditions favorables à cette rencontre, et a donné l’opportunité de mobiliser, sur un territoire donné, une population « captive », dont la diversité a constitué une véritable richesse. Des ateliers ont été organisés, fédérateurs autour d’une même question : la naissance.

La restitution

Une installation: La trace de la trace à la Maison de la Tour de 14 septembre au 27 octobre 2013

L’oeuvre réalisée à partir des empreintes de nombril collectées et des histoires de chacun, s’est faite à la Maison de la tour, sous forme d’une installation in situ exclusive au lieu, associant création plastique, poétique et musicale : une centaine de nombrils en suspension, une installation lumineuse et sonore, « le vagophone », un cocon de fils géants. « Par la création d’un tableau collectif, il n’a été pas question de la nomination de chacun mais de la constitution d’une sorte de corps groupal, ressenti en tant que tel par les habitants ». A la fin de la résidence, chaque participant a été invité à reprendre une partie de la création collective, ce qui est bien différent que reprendre son empreinte de nombril.
« La trace de la trace » a été l’occasion d’une approche « affective » de la trace et de la mémoire et a représenté la première étape introductive au thème des restitutions qui se dérouleront en 2014 avec comme toile de fond la commémoration du début de la guerre de 1914-1918.

La diffusion

Un CD-Rom, composition sonore de La trace de la trace, enregistrée à la Chapelle du château de Lunéville en mars 2014, réalisé en coproduction avec La Maison Lillbonne et la galerie Lillbonne.

Les partenaires

L’entreprise Pafex à Roussas (26230), fabricant de matériel de pêche, fournisseur des 14 kms de fils de pêche consommés pour la réalisation de l’œuvre.
Un menuisier a conçu avec les artistes et fabriqué le support du vagophone : pièce originale, sur mesure.

Travaux récents

Florence Grivot

Exposition / installations individuelles

  • 2012 Trajectoires, Galerie « Socles et Cimaises », Nancy
  • 2012 Vestiges, Flex-Week, Nancy
  • 2010 Coques et dynamo, Galerie 379, Nancy

Exposition / installations collectives

  • 2011 Vestiges, Galerie TEM, Goviller (54)>
  • 2011 Verticalité, Les Abbatoirs, Avallon (89)
  • 2010 Avant démolisation, Lycée A. Varoquaux, Tomblaine (54)

Collaborations

  • 2012 Fils de vent, Lunéville (54), performance plastique et sonore
  • 2011 O, spectacle poétique en représentation annuelle, associant vidéaste, comédienne et musicien,

Residences

  • 2008/2010 L’atelier, Nancy, recherche sur la fracture

Lise Garnier

Les Souricieuses, groupe pluridisciplinaire.

Création de la compagnie « les souricieuses » avec Charlène Ploner et Julie Garnier en 2001 avec le double objectif : allier musique, théâtre, corps et marier les voix.
Créatrice de 4 spectacles différents en tant qu’auteur compositeur ; 400 représentations en salle et en déambulation.

Comédienne.

  • Depuis 2004 dans le groupe « trio érotique » : poèmes érotiques de différentes époques sur tapis sonore assuré par un contrebassiste improvisateur.
  • Depuis 2006, avec le duo « Ecarquille » : mots de textes et poèmes de leur propre plume, mêlés à de la musique improvisée avec trombone, contrebasse, guitare.

Expériences de cabaret.

  • En 2007, naissance de la troupe « Le baron castafiore ». De 2001 à 2009, je fus chanteuse du groupe « mange-moi » avec lequel nous avons fondé un cabaret-rock que nous avons tourné plus de 300 fois !

Expériences avec le jeune public.

  • En 2008, création avec Charlène Ploner, en collaboration avec l’association « la clef » de Lunéville, d’un spectacle pour les 2- 4 ans.

2012 - Martine Lafon

Photo de l’œuvre

machine textile Martine Lafon Cube

De l’usine au musée

Repères biographiques

Née en 1954, vit et travaille dans à Uzès et à Paris. Diplômée de l’Ensba Paris, formée aux techniques de l’estampe.
www.martinelafon.com

L’intention

Sollicitée par le Cube autour de la thématique du paysage, Martine Lafon a souhaité orienter son travail sur les industries du territoire, dans la continuité de la réflexion qu’elle mène sur la notion de territoire, de patrimoine, et de sa prise en compte de l’histoire des lieux. Le contenu de la résidence s’est alors plus précisément défini autour du patrimoine industriel inscrit dans l’histoire ou encore en activité dans un périmètre de proximité entre Sud-Drôme et Nord-Vaucluse
Son projet était de mettre en relation la lisibilité du bâti et le dedans du lieu de travail, par des repérages dessinés et photographiques, et de voir comment la spécificité de chaque lieu pouvait interférer dans son travail.
La configuration du Cube, « entouré » d’extérieur, créait les conditions favorables à une réflexion sur les relations entre l’écrit et le paysage.

La création

Martine Lafon a retenu et pu travailler sur quatre domaines industriels, caractéristiques du territoire investi :

  • celui de la soie, pour lequel Martine Lafon avait déjà, en 2004, à la Fabrique du Pont d’Aleyrac, mené un travail de repérage portant sur le patrimoine de l’industrie. Cette industrie qui se manifeste par la présence de bâtiments désaffectés, a pu être étudiée notamment au sein du musée de la soie à Taulignan.
  • celui du cartonnage, fortement lié au précédent, qui est très présent dans les esprits par les usines encore en activité, et dans la mémoire collective représentée au musée du Cartonnage et de l’Imprimerie à Valréas.
  • celui des sirops et des liqueurs d’Eyguebelle, qui rejoint la réflexion de l’artiste sur l’extraction de la couleur d’une plante, la garance. Ici « la couleur liquide et gourmande » est également extraite d’écorces et de racines.
  • celui de la pierre, qui s’inscrit dans le prolongement d’une réflexion menée sur les rochers du Rhône. La marbrerie Sportiello installée dans le périmètre géographique du Cube a permis de concevoir une pièce d’après une maquette dessinée par l’artiste.

En associant la photographie et le dessin, Martine Lafon propose une relecture de ces milieux industriels et de leur savoir-faire à travers des planches réalisées avec les Editions Bervillé : 17 planches, constituées de tirages photographiques et de dessins originaux, dont plusieurs sont rehaussées de petits façonnages quand elles concernent le cartonnage, ou de fils lorsqu’elles touchent au domaine séricicole, auxquelles s’ajoutent la sculpture et son prototype exécutés à la marbrerie. L’ensemble est accompagné d’un travail d’écriture, marqué par l’histoire de l’art, où se mêlent réalité et fiction dans une narration documentée.

La restitution

De l’usine au musée à l’Espace d’Art François-Auguste Ducros, du 28 novembre 2014 au 18 janvier 2015, exposition sous l’égide de la commission culture de la ville de Grignan et de l’association Les enfants du Facteur.
En préparation pour le printemps et l’été 2016, une exposition au musée du Cartonnage et de l’Imprimerie à Valréas.

La diffusion

Les estampes et un ouvrage« Auricula, le cabinet de lumière », publié aux Editions Jean-Pierre Huguet, suite d’histoires courtes accompagnées de quatre reproductions couleur autour des quatre secteurs industriels investis.

Les partenaires

Les Editions Bervillé à Uzès ; les Editions Huguet à St Julien Molin Molette
Les entreprises : la Marbrerie Sportiello à Châteauneuf/Rhône, les Papeteries de Montségur-sur-Lauzon
Les musées : du cartonnage à Valréas et de la soie à Taulignan.

Travaux récents

Expositions personnelles récentes

  • Espace d’Art François-Auguste Ducros, Grignan, 2014
  • Musée des Beaux-arts, Orléans, 2012
  • Latvian National Museum of Art, Riga, Lettonie, 2011
  • Villa Savoye-Le Corbusier, Poissy, 2008
  • Musée d’Art Sacré du Gard, Pont St Esprit, 2007
  • Chapelle du Carmel. Art Image, Chalon-sur-Saône, 2007

Résidences récentes

  • Résidence d’écriture avec production artistique, Résidence le Cube à Valaurie, 2012
  • Résidence d’artiste en Lettonie. Drac Languedoc-Roussillon, Institut français de Riga, 2011
  • Résidence écriture-images au Domaine George Sand, Nohant, Centre des Monuments nationaux, 2010.

2011 - Muriel Seauve

Photos de l'œuvre

Muriel Seauve Cube

Le paysage

Biographie

Elève de l'Ecole des Beaux-Arts de Valence
Basée à Taulignan (Drôme)
Le 22-Tauligan / Editions Design graphique expositions
www.le22-taulignan.fr

L'intention/La préfiguration

A l'origine du projet, la volonté de matérialiser par une installation, un lien entre la création littéraire, la création graphique et l'image, à partir du travail des éditions Marie Delarbre. Au terme de la résidence, présenter ce travail dans le cadre d'une exposition collective réalisée à partir d'une rencontre avec d'autres artistes locaux.

La création

Muriel Seauve a eu la particularité d'inaugurer la résidence d'artiste. Pour le Cube, l'enjeu était de manifester dès le démarrage notre volonté d'ancrage territorial. Un thème nous paraissait porteur que nous avons proposé à l'artiste «Regards sur le paysage », le paysage qui nous entoure.
L'œuvre réalisée par Muriel Seauve est constituée de 12 panneaux en plexi givré (format 60x30) proposant chacun un texte d'auteurs ayant porté un regard philosophique, poétique, scientifique, politique parfois sur le paysage. Muriel Seauve a assumé le choix des textes qui sont issus d'un livre qu'elle a publié «Le paysage et la question du regard ». Elle a composé et assuré le graphisme des 12 pages de ce « livre ouvert » que le promeneur de Valaurie trouve sur son chemin.

La restitution : un parcours, une exposition collective, une conférence

L'œuvre constitue un véritable parcours de 12 points de vue, dans le village de Valaurie : quatre des 12 panneaux sont identiques et situés aux entrées du vieux village ; 8 sont différents les uns des autres et installés sur les placettes du village.
Elle s'intègre parmi les traces d'artistes, qui dans les années 1970, ont marqué la singularité culturelle de Valaurie.
A la demande de l'artiste, une exposition s'est tenue en résonnance de la résidence réunissant des regards d'autres artistes sur le paysage : des photographes (Juan Robert, Bertrand Stofleth, Bernadette Tintaud, François Trezin), un vidéaste (Ange Leccia), une calligraphe (Kitty Sabatier), des peintres (Marc Emeric, Claire Soubrane, Paul Vergier)
Enfin, une conférence a été donnée le 19/11/11 dans la Maison de la Tour par Pascal Bouvier chercheur, docteur en philosophie à l'Université de Savoie, sur le propos « Le paysage, de l'esthétique au politique ».

La Diffusion

La Mairie de Valaurie s'est portée acquéreur de cette œuvre qui appelle le visiteur à la réflexion sur le regard qu'il porte lui-même sur le paysage, qu'il découvre au cours de ses déambulations.

Les partenaires

La société VMS de Valaurie a réalisé et fait don des supports métalliques qui supportent l'œuvre. L'exposition a été montée avec le concours la Conservation du patrimoine du Conseil général de la Drôme.

Signalement d'œuvres/lieux d'expos

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